Hello 👋
Très heureuse de vous retrouver pour cette deuxième édition de Chapitre, la newsletter qui démystifie le fait d’écrire un roman. Ici, je pars de zéro et te raconte mon parcours vers l’écriture de mon premier livre. Mes apprentissages, sans filtre.
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Nombre de mots au compteur : 1820 (debrief de cette avancée plus bas)
Si c’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Réserver un séjour dans la tiny house que j’ai construite
Me contacter pour organiser une fresque du climat
Allez go 👇
Au programme
Démarrer
Le complexe
Exercices
Premiers mots
S’inspirer
Démarrer
Quand je commence quelque chose de tout nouveau, j’ai besoin de m’imprégner du sujet, me renseigner, lire, écouter, apprendre, découvrir des témoignages. Bref, me plonger dans ce nouvel univers, avec un oeil le plus naïf possible. C’était donc le programme des derniers jours.
Plongée dans ce nouvel univers
Résultat ?
J’ai écouté une quinzaine de podcasts (écrire sans ratures, les mots raturés, les sens les sons et l’écriture, assez parlé, etc…) autour de l’écriture. Des heures d’écoute donc et le cerveau en fusion (au point de me réveiller la nuit pour noter des idées)
Je suis (totalement) tombée sous le charme de l’univers de Marie Robert (autrice de plusieurs romans et fondatrice du super compte Instagram Philosophy is Sexy)
J’ai commencé une “wishlist” de livres que je vais foncer me procurer auprès de ma petite libraire dès que je reviens chez moi (on en reparle plus bas)
Et et et… je me suis inscrite au prochain atelier d’écriture proposé par l’école Traverses autour du thème écrire sur soi. Un format live animé par Sophie Astrabie dont le pitch est le suivant : “parce que la matière première de l’écrivain, c’est lui-même. Intimidant ? Pas du tout ! Sophie vous proposera des exercices pour booster votre confiance, structurer vos idées et trouver la satanée première phrase qui met le pied à l’étrier.” Autant vous le dire, je frétille d’impatience.
La phrase qui m’a marqué
Dans tout ça, il y a une phrase (entendue dans le podcast Assez Parlé, de l’Ecole les Mots), qui m’a particulièrement marqué :
Il y a deux choses difficiles quand on écrit un livre : commencer et terminer.
Cela parait bateau, et pourtant. À mon sens, ici, tout est dit. La première étape : faire le grand saut dans le vide. Se lancer. Se donner l’autorisation de commencer.
Autrement dit ? Passer du discours à l’action. Tout simplement.
Le parallèle personnel
Et cela tombe bien, cette idée d’oser faire le premier pas, je la connais pas mal. Elle fait pour moi écho à deux univers que je côtoie depuis des années :
L’écologie : Depuis longtemps, le climat est un sujet qui me touche. Au début, quand j’ai réalisé l’ampleur de ce qu’il fallait faire pour conserver un cadre agréable sur Terre… Il m’est arrivé de penser que le chemin était (beaucoup) trop long. Pourtant, passer à l’action a été pour moi la meilleure façon d’aborder positivement cet (énorme) défi. Des petits gestes du quotidien. Des lectures. De la sensibilisation, via La Fresque du climat.
L’entrepreneuriat : Longtemps, quand j’étais salariée, ça me paraissait trop grand. Trop dur. Trop risqué. Trop tout. Pourtant, un jour, j’ai franchi le cap. Sans trop réfléchir. Comme si j’avais posé le cerveau. De manière spontanée. J’ai négocié une rupture conventionnelle, créé un statut freelance. L’état d’esprit ? J’y vais et on verra bien ce qui se passe. Et peu à peu, les choses se sont construites, le chantier m’a paru plus accessible.
Ce que je retiens : l’écriture, ce n’est pas différent du reste.
Il faut se lancer, et voir ensuite.
L’écriture, c’est de l’action.
Stephen King disait dans son livre Écriture, mémoire d’un métier :
“Si vous n’avez pas envie de vous casser le cul, ce n’est pas la peine de vous dire que vous écrirez un jour”
Et bien soit Stephen, message reçu. Mon premier pas à moi, c’est cette newsletter. Maintenant, il ne reste “plus que” la partie “se casser le cul” à enclencher.
PS : Ah et pour la seconde partie de la phrase entendue dans le podcast ? Celle qui laisse entendre que terminer un livre est la 2ème chose la plus difficile ? On y reviendra en temps voulu. D’ici là, je choisis l’option déni.
Le complexe 🙅♀️
Maintenant, rentrons dans le vif du sujet.
Et justement, j’avais (et j’ai encore un peu - mais parlons au passé, ça m’aidera à changer ça) un blocage. Pour moi, l’écriture, c’était forcément quelque chose d’ultra compliqué. Pourquoi ? Parce que je l’idéalisais.
Pour faire simple, c’est un peu comme si je décidais de ne pas cuisiner au quotidien, parce que j’ai mangé une fois chez Pierre Gagnaire (le papa de la cuisine française), et que c’était tellement magique que… à quoi bon essayer de refaire quelque chose qui ne restera qu’un début de brouillon de plat équivalent. Déclarer forfait d’avance. Jolie philosophie.
Pendant longtemps, je me disais que pour être écrivain il fallait écrire de grandes phrases, avec si possible des mots compliqués - de préférence que l’on n’utilise jamais au quotidien - et des tournures stylistiques poussées. Le genre de phrase que l’on analyse, décortique, triture pendant des heures en cours de français.
Et bien non, je me rends compte que c’est faux, que je ne suis pas obligée d’écrire du classique. Pfiou. Ça m’enlève un tronc d’arbre du pied.
Je ne suis pas obligée d’écrire du classique (je le redis histoire de bien intégrer l’info)
Et j’en profite d’ailleurs pour enfoncer une porte ouverte, mais il me semble important de la défoncer bien fort : il y a autant d’écrivains que de styles d’écriture. Voilà. Ah.
D’ailleurs, petit rappel qui fait du bien.
Les références d’avant
Jean -Baptiste Poquelin (alias Molière)
Jean de La Fontaine
Guy de Maupassant
Marcel Proust
Emile Zola
Et j’en passe. Des livres géniaux certes, mais qui ont aussi traumatisé bon nombre d’apprentis lecteurs. Pour ma part, j’ai beau aimer lire […] quand on m’a demandé de me coltiner le Proust, j’ai sauté des passages (j’avoue). Des longs passages. Parce que stop toute cette description. C’est ballot. En l’occurrence, j’avais sauté pile le passage que l’on allait analyser pendant des semaines en cours : la madeleine. Aïe.
Les références d’aujourd’hui
Aperçu des auteurs les plus lus en France en 2022 :
Guillaume Musso (trop fort)
Joël Dicker (magique)
Mélissa Da Costa (jamais lu encore, faut que je rattrape ça)
Virginie Grimaldi (pépite)
Pierre Lemaitre (génie)
Un tout autre style donc. Pas mieux (encore que), pas moins bien (pour sûr), différent. Des approches singulières. Une écriture plus contemporaine. Pour eux, je n’ai jamais sauté une page, “histoire de”. Pour tous, j’ai adoré de la 1ère ligne au dernier point de la toute dernière page. Celle avec la date et le lieu d’impression, que personne ne lit.
Ce que je retiens
Stop les complexes.
Stop vouloir faire comme les classiques.
Mon objectif : suivre mon intuition, écrire comme ça me vient.
Cela ne m’empêchera en rien de structurer les choses, étoffer, améliorer, travailler, améliorer. Cela veut simplement dire que je vais essayer de m’écouter un peu et d’écrire comme j’en ai envie. Tout simplement.
Et justement, c’est quoi mon style ?
Exercices
Quelques exercices que je vais tester
Pour avancer, rien de mieux que de pratiquer. On ne devient pas Roger Federer en jouant au tennis sur la Wii. Shit. Il est temps de prendre ma plume (ou mon clavier). En écoutant de nombreux témoignages d’autrices et auteurs, voilà 3 exercices que j’ai pu noter et que je trouve intéressants :
Une journée dans la vie d’un banc public
Ecrire en se mettant à la place d’une théière
Imaginer que votre voisin ou voisine mange cette énorme meringue vendue par la boulangerie en bas de chez vous
La particularité de ces 3 exercices
D’une part, ils offrent un sujet et permettent de débloquer la page blanche.
D’autre part, ils permettent de prendre de la distance. Clairement, écrire en incarnant une théière, ça permet d’aborder les choses différemment et d’enlever des barrières.
Bref, je vais tester ça dans les prochains jours et vous dirai ce qu’il en est.
Premiers mots
Témoignage express (parce que mes avancées, pour ainsi dire, ne sont pas gi-gan-tesques non plus).
Cela fait des années que je rêve d’écrire un livre. Je le disais de temps en temps à voix haute, j’enclenchais jamais. Par trouille. Comme une idée qui reste dans un coin de ma tête sans jamais vraiment éclore, comme si je ne lui donnais pas la place suffisante.
Depuis la publication de la 1ère édition de Chapitre, un blocage a sauté.
Ces derniers jours, l’envie d’écrire est plus forte, plus fréquente. Et à chaque fois, j’essaye de la suivre. Ne pas remettre à plus tard. Noter tout ce qui me passe par la tête. J’ai écrit cette semaine environ 1200 mots. Spontanément. Et à mon grand étonnement en racontant une histoire basée sur une expérience personnelle. Rien de bien structuré, pas de livre en vue, mais un bon début.
S’inspirer
Dernier point. Écrire, c’est d’abord lire.
Et il y a d’ailleurs une citation de Stephen King (oui encore lui) qui va à 100% en ce sens : « Si vous n'avez pas le temps de lire, vous n'avez pas le temps (ou l'instrument) pour écrire. ».
Alors j’en profite pour vous partager deux ressources :
Ma wishlist (qui se construit chaque jour) : Un doc public sur lequel je noterai chaque idée de livre que j’ai envie de découvrir. Une fois lus, je mettrai également ce que j’en ai pensé et mes retours. Qui sait, peut-être que cela vous donnera des idées et que vous aurez également envie de vous en procurer certains.
Ma dernière lecture : le nouveau livre de Katherine Pancol (un bonheur)
Voilà, c’est tout pour cette édition.
Des questions ? Sujets que vous aimeriez voir par ici ? Suggestions ? Je suis toute ouïe et très partante de co-construire cette newsletter avec vous, pour qu’elle puisse vous aider autant que possible.
À la semaine pro.
Diane
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Diane ....
Lorsqu' il y a une volonté, il y a un chemin .
Pour avoir partagé ceux de vie de Nelly qui s' était lancée dans l ' écriture , j entends tes questionnements pour les avoir entendu et tenté de les comprendre .
Avec opiniâtreté, par devant le regard des autres , elle n à eu de cesse de coucher son expérience sur le parchemin .Elle a eu le bonheur d être éditée , d être lue .
...Fonces , va au bout de tes rêves....
Carpe diem
Jean Michel