Hello 👋
Me revoilà pour une nouvelle édition de Chapitre, la newsletter qui démystifie le fait d’écrire un roman. Ici, je pars de zéro et te raconte mon parcours vers l’écriture de mon premier livre. Mes apprentissages, sans filtre.
Nombre d’abonnés : 40 (oui, ça n’a pas beaucoup bougé)
Nombre de mots au compteur : 4316 (ça non plus, explication plus bas)
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Réserver un séjour dans la tiny house que j’ai construite (elle est d’ailleurs en vente, si tu connais qqun qui connait qqun qui peut être intéressé - sait-on jamais)
Me contacter pour organiser une fresque du climat
Allez go 👇
Programme
Avancements
Trois apprentissages (perso)
Trois pépites (du monde de l’écriture)
Des nouvelles de Rex
Avancements
Parlons des sujets qui fâchent (ça c’est de l’entrée en matière).
Comment j’avance ? Est-ce que j’ai déjà des chapitres ? Et des personnages ? Et un scénario ? Et tatati et tatata ? La réponse est non. Pour l’instant, rien de tout ça. Enfin presque. Explications.
J’ai deux objectifs :
Me familiariser avec une nouvelle forme d’écriture (le roman)
Pratiquer, pratiquer, pratiquer (pratiquer j’ai dis ?)
Et plus concrètement ? Avant j’écrivais pour les autres et sur des formats courts (newsletters, articles de blog, pages de sites, etc…). Maintenant, l’idée est d’écrire pour moi, pour mon roman, donc sur un format long.
Deux choses complètement différentes.
Je découvre le fait de construire un personnage, imaginer un scénario, créer des rebondissements, écrire un dialogue. Bref, une flopée de concepts. C’est riche. C’est dense. Je mets en pratique autour de mon verre de jus d’orange le matin. J’écris entre deux tartines de confiture. Je note une phrase improbable entendue dans un magasin. Je gribouille des post-its. J’inonde mon téléphone de notes diverses et variées.
La bonne nouvelle ? Ça commence à venir (mais chut).
3 apprentissages personnels
Ces premiers exercices m’ont permis de remarquer plusieurs choses :
Je ne sais pas écrire si j’ai des tâches qui me trottent dans la tête (ménage, mails…)
En cas de panne d’écriture, je repasse sur un format papier/crayon et ça revient
J’aime écrire dans deux circonstances :
Un brouhaha ambiant (dans un train, un café, etc…). Un endroit où il y a de la vie mais où le bruit ne me concerne pas. J’en suis presque à guetter la prochaine manif’ pour sortir mon transat et aller écrire au milieu de ce joyeux bordel.
Le soir au calme, à mon bureau, avec une bougie allumée, quelques livres, et mon thésaurus pas loin. Oui, c’est clairement deux salles, deux ambiances. Et sachant que, dans ma tête, on est 12, je trouve que je m’en sors pas si mal.
PS : J’ai quand même déjà deux ou trois idées qui sont là, tapies dans un coin de ma tête. Des débuts de personnages, des bouts d’anecdotes, de péripéties. Mais pour l’instant, je note, on verra pour structurer ensuite.
Assez parlé de moi, passons à la partie croustillante.
Trois pépites
Soyons francs, à ce stade ce n’est plus une immersion dans le monde de l’écriture, c’est carrément une aventure. Une épopée. J’ai l’impression d’être une véritable exploratrice, une aventurière du clavier, a minima une Mike Horn des mots. Et comme lors de tout voyage, je découvre en route de belles pépites. Et justement, voilà trois d’entre elles.
Le compte Instagram “Les mots qui nous manquent”
Le concept ? Une sorte de dictionnaire un peu spécial, qui rassemble ces mots qui existent dans d’autres langues et qui n’ont pas d’équivalents dans la langue française. Une très belle façon de découvrir nos différences culturelles et nos sensibilités. Un exemple ? Døgne, en norvégien. Cela signifie “rester éveillé pendant 24h”. Voilà. Maintenant, vous savez.
La bibliothèque de Umberto Eco
Certains vibrent pour des figurines, une collec’ de timbres, des baskets, moi c’est les bibliothèques. De préférence les vieilles, qui sentent la poussière, avec des échelles qui roulent sur le côté. Là, c’est pas tout à fait ça, mais quand même. Umberto Eco, c’est l’auteur du roman "Le nom de la rose". C’était aussi un passionné de lecture. Et il faisait pas semblant. Il avait 50 000 ouvrages, dont 30 000 dans son chez-lui à Milan. Voilà la visite guidée. Depuis, je suis sur le cul et j’ai le sourcil qui flanche de jalousie.
Les romans en musique de Agnès Martin-Lugand
Agnès Martin-Lugand écrit en musique et partage son expérience avec ses lecteurs.
À la fin de ses romans, une playlist qui reprend la chronologie de l’histoire. Un chapitre, la musique qui l’a inspirée. Et on y retrouve de tous les styles, de toutes les inspirations (Placebo, Yann Tiersen, etc…). Je vous laisse découvrir ça.
Des nouvelles de REX
La semaine dernière, je vous annonçais l’arrivée de mon thésaurus, Rex.
Et comme pour moi c’était une sorte de petit événement, j’en ai écrit quelques lignes sur mon compte Instagram. Voilà ce que cela donnait.
Pour commencer, sachez que le monsieur s'est fait désirer. J'ai dû attendre plus de 30 ans avant d'apprendre son existence. 30 ans. Puis 6 jours de plus pour l'avoir entre les mains. Soit 10 957,5 jours (ne me demandez pas pour le 0,5 - c’est l’outil trouvé sur Google qui m’a sorti ça). Je ne suis pas très chiffre, mais ça fait beaucoup. Une idylle qui aura mis du temps à prendre forme donc.
Rex est doux, Rex est frais (ou pas tout à fait), mais Rex n'est pas toujours très pratique. 1230 pages, dont deux toutes blanches. Un gros gabarit douillet et déjà un peu marqué par la vie. Il a l'angle en haut à droite tordu et un trait de stylo bleu en page 12 (je suis maladroite). Il est beau, même balafré.
Rex passe ses journées à larver à côté de moi, pendant que je bosse sur mon grand bureau. Il m'observe et me regarde à l'horizontal. Je le sens pas très loin, et pour l'instant, je l'ignore stratégiquement. Je t'aime, moi non plus. Il paraît que beaucoup d’histoires fonctionnent comme ça. Alors on s'apprivoise. Et d'ici quelques jours, on passera à la vitesse supérieure. J’ai hâte.
Sur ce, il faut que je vous révèle quelque chose.
J’ai menti. Ou plutôt, j’ai omis de vous transmettre une info. Au moment où cette newsletter est envoyée, je suis sur mon vélo quelque part entre Paris et Londres. En périple. Cette édition a donc été programmée à l’avance. Mais vous avez vu, je ne vous ai pas oubliés (et je veux un bon point à coller sur le frigo).
Surtout, j’espère que ça vous met du rose aux joues. Et d’ailleurs, vous savez ce qui me mettrait du rose aux joues ? Avoir vos retours suite à ces 5 premières éditions (commentaire, mail, like, partage, pigeon voyageur - je prends tous les formats).
On fait ça ? ;)
Des bisous.
Diane