Hello 👋
Me (re)voilà pour cette édition #20 de Chapitre (la newsletter qui démystifie l’écriture d’un livre). Ici, je te raconte mon périple vers l’écriture de mon premier roman.
On est maintenant 206. Bienvenue aux petits nouveaux (Noushka, Emmylou, Dom, Adrien, Valery et tous les autres 💛)
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
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Programme
Trois leçons de storytelling à piquer à Christopher Nolan
Un jeu de mot pépite (pour un salon de thé)
Ecriture ✒ : “Les travaux par des pros’”
Trois leçons de storytelling à piquer à Christopher Nolan
Quoi de mieux que de piquer quelques idées au roi du storytelling : Christopher Nolan. Oui, certains principes appliqués dans ses films peuvent se décliner à l’écrit, dans un roman. Voici trois d’entre eux 👇
Utiliser une narration non linéaire : En gros, plutôt que d’utiliser un ordre chronologique et une structure de type A-B-C, chambouler tout ça et opter pour une version B-A-C. Cela permet d’éveiller la curiosité. Comme dans Memento.
Créer des personnages complexes : Plus ils ont de profondeur (peurs, désirs, faiblesses, objectifs, etc…) plus ils sont faciles à comprendre. C’est aussi ce qui permet au lecteur de s'engager émotionnellement et de s’identifier. Le Joker n'est pas juste "mauvais", il sort simplement des schémas traditionnels.
Démarrer par l’action : En anglais, ça s’appelle le In-Media-Res. C’est une technique narrative dans laquelle l'histoire démarre au milieu de l'action.
Pas le choix, le lecteur est à fond, il a envie de comprendre ce qui a conduit à ce point. Dans The Dark Knight, on a envie de connaître le contexte du braquage.
Un jeu de mot pépite
Cette semaine, l’édition de Chapitre est légèrement raccourcie parce que mon emploi du temps s’est comme ratatiné. Pouf, les 7 jours sont passés comme un battement de cil. Des grosses missions freelance à terminer, un appartement en chantier... Bref, sous l’eau comme on dit. La bonne nouvelle ? Je sais nager. Je serai donc de retour plus en forme et avec plus de matière la semaine prochaine.
Pour me faire pardonner, voilà une découverte qui m’a fait sourire. Un salon de thé qui s’appelle : “Dupont avec un thé”. La magie des mots, tout simplement 👌
Et maintenant, place à votre rubrique préférée : l’exercice d’écriture.
Écriture : “Les travaux par des pros”
C’est l’histoire d’un couple qui, suite à un dégât des eaux, fait appel à des ouvriers professionnels pour réaliser des travaux de rénovation. Parce que c’est plus sûr. Parce que ça ira plus vite. C’est parti.
Elle plie chaque feuille et les range dans des enveloppes séparées. Plus qu’une étape, les glisser sous la porte de ses voisins. Si l’on était des petites souris et que l’on pouvait voir ce qu’il y a à l’intérieur, voici ce que l’on y lirait.
“Chers voisins,
Veuillez nous excuser pour le bruit occasionné ces derniers jours.
Nous avions prévu quelques travaux de rénovation, “trois fois rien” qui sont devenus dix fois trop. Sachez que votre détresse n’est que chatouillis face à la nôtre.
Nous vivons à la bougie, ne nous lavons plus, nous nourrissons exclusivement de chips / pain / fromage (ce qui dit comme ça ne sonne pas si mal). Ça c’est pour la partie confort. Pour le reste, notre lit est à la verticale plaqué au mur, une jungle de câbles se balade sur l’ensemble du plafond (bientôt nous pourrons nous déplacer façon Tarzan) et la poussière est aussi dense qu’à Pompéi après l’éruption du Vésuve (mais l’air moins chaud - nous sommes chanceux).
Enfin, et fait le plus alarmant à ce stade : le sol est tremblant.
Soyez rassuré, ce phénomène n’est localisé que dans notre appartement. La raison ? Nos ouvriers (ascendant artistes) ont posé le parquet sur des bouts de carton (au lieu d’un isolant conçu pour - je précise sait-on jamais) et avec des découpes à 10 cm du mur “parce que ça gonfle”. Résultat : ça n’a pas (encore) “gonflé”. En revanche, on a maintenant l’impression de vivre sur une arche à la dérive, avec vue sur un mur où la peinture se décroche comme la peau après un coup de soleil.
Vous l’aurez compris, ce n’est pour ainsi dire pas tout à fait Versailles ici, mais je ne vous apprend rien, après tout, nous vivons dans le même immeuble gris.
Toujours est-il que l’on est repartis pour un tour.
Rebelote. On dépose, on refait. Encore. En espérant que l’on fera cette fois mentir l’expression jamais deux sans trois. Il y aura donc de nouveau cinq jours de bruits (à noter que les grognements viendront s’ajouter aux perceuses et autres machines en tout genre précédemment entendues).
Nous ferons au mieux, mais j’ai bien conscience que notre mieux n’est pas très rassurant. Si d’aventure vous veniez à croiser deux zombis se prenant pour des humains (ou l’inverse) vers le 4ème étage, il se pourrait que ce soit nos cernes et nous. Soyez indulgents. Nous vous en serons éternellement reconnaissants.
Promis, après ça, nous serons aussi discrets que Xavier Dupont de Ligonnès l’est depuis 2011.”
Clap de fin de cette édition #20.
Comme je le soulignais il y a quelques épisodes : les pires soirées font souvent les meilleures histoires. J’espère que cette fâcheuse anecdote de travaux vous aura fait sourire. Si c’est le cas, un petit encouragement est le bienvenu : un like, un commentaire, un partage de cette newsletter à un ami. Ah oui, et un combo des trois est bien évidemment possible (pour ne pas dire recommandé).
Sur ce, à mardi prochain,
Des bisous.
Diane
🤣🤣...euh, on compatit..😔
🤣