Hello 👋
Me revoilà pour la huitième édition de Chapitre (la newsletter qui démystifie le fait d’écrire un roman). Ici, je pars de zéro et te raconte mon parcours vers l’écriture de mon premier livre. Mes apprentissages, sans filtre.
Nombre d’abonnés : 55 (merci aux nouveaux - et aux autres évidemment)
Nombre de mots au compteur : 8605 (ça avance bien tranquillement)
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Réserver un séjour dans la tiny house que j’ai construite (elle est d’ailleurs en vente, si tu connais qqun qui connait qqun qui peut être intéressé - sait-on jamais)
Me contacter pour organiser une fresque du climat
Allez go 👇
Programme
Le programme de l’été
L’autruche
The Notecard System
Le défi avec Les mots
Un Musso peut en cacher un autre
Trois bonus pour la route
Le programme de l’été
Vous êtes plusieurs à me poser régulièrement la question : “alors, il en est où ce livre ?”
L’autruche
Et soudain, je me sens l’âme suisse. Rapport au fait qu’apparemment là-bas, il n’y ait pas le feu au lac (et que cette expression soit à mon sens largement sous-cotée). Autrement dit ? Je ne me presse pas et j’essaye d’apprécier chaque étape du voyage. Et plus concrètement ? Je dirais que j’en suis quelque part entre la page zéro et la finalisation du sixième tome (avec un léger penchant pour la première option proposée).
Pas de panique, tout est normal. Je suis dans une phase de créativité. Explications.
The Notecard System
Dans mon travail, j’ai toujours eu besoin d’abord de faire de la veille, lire, m’inspirer, avant de pouvoir passer à l’action. Pour l’écriture, j’adopte la même démarche. Et a priori, je ne suis pas la seule. Certains parlent de “Notecard System”.
L’idée : créer une ressource centrale (dans mon cas le carnet de curiosités) et y ajouter toutes les idées, citations, anecdotes, observations, informations que je peux vivre ou avoir au cours de mon quotidien.
Cinq exemples pêle-mêle de ce que j’ai noté récemment :
“Une administration plutôt râpeuse” > parce que j’aime bien l’image
“J’avais une peur de proie” > même topo, la comparaison est magique
“Mon carnet de curiosités a une tâche de graisse” > ça, c’est une sombre histoire
“La vidange de la machine à café ce matin. Et les grains à ajouter. Et le réservoir d’eau vide, évidemment. Un petit détartrage aussi peut-être ? Non vraiment, on n’a pas idée de se faire martyriser par une machine de si bonne heure. Pour ma santé mentale et l’avenir de cette journée, je me détourne vers le jus d’orange. Ça vaudra mieux. Et puis après tout, j’avais pas vraiment envie de boire chaud par cette température. Pas du tout.” > je vous le disais, il y a vraiment de tout
“Brunelle” > Prénom que j’aime bien et ne connaissais pas
Et plus concrètement : l’objectif de ce Notecard System est d’enregistrer un maximum de choses, de les mémoriser pour à un moment les utiliser comme une base pour l’écriture. D’ailleurs, Orelsan est de la team Notecard System, mais en version digitale (moins de charme mais plus pratique). Il y note ses idées en permanence, jusqu’à avoir plus de 10 000 pages de notes sur son téléphone. Avec ces ressources, il mixe, transforme, mélange. Un scénario de film devient une musique. Une punchline se transforme en thème de chanson. Dans le lot, il épure et enlève 80%, pour ne garder que le meilleur.
Bref, pour l’instant, je compile un maximum de données. Il y a d’ailleurs de grandes chances pour que vous apparaissiez dans ce carnet, d’une manière ou d’une autre.
Le défi de l’été
Au-delà de la méthode, il y a le temps.
Je me rends compte que je n’accorde pas le temps que je voudrais à l’écriture. Et pour cause, j’écris par-ci par-là, entre deux missions freelance, avant de rejoindre les copains, entre deux lectures.
C’est en pointillé, et avec des pointillés, on ne va pas très loin.
Mon objectif de l’été ? M’accorder des temps longs pour l’écriture.
Pour cela, deux choses :
Pour la première fois depuis que je suis freelance, je vais prendre plusieurs semaines de vacances d’affilée (je m’auto applaudis), dont deux pour écrire. Le programme ? Fuguer à la campagne, loin de l’agitation et de la 4G, sans soirée traquenard à l’horizon.
Je me suis inscrite au défi d’été Nourrir son matériau d’écrivain de l’école Les mots (école que je lorgne depuis longtemps pour ses ateliers d’écriture de grande qualité). 8 semaines, 6 étapes, 9 auteurs, 8 exercices à renvoyer, 1 texte tiré au sort (pour gagner un abonnement annuel à l’école). Ça va être le feu.
Voilà pour les avancées et apprentissages, maintenant place au croustillant.
Un Musso peut en cacher un autre
Jeudi dernier, je me baladais en boutique à la quête d’une fringue. Et je déteste ça. Résultat ? Arriva ce qui devait arriver. Comme à chaque tentative, je fais semblant, je feins de m’intéresser au sujet, je me balade (le regard perdu) entre tous ces bouts de tissus, je me camoufle à l’approche d’un vendeur. Bref, un vrai poisson dans l’eau. Et puis comme par magie, je me retrouve au 4ème étage. Dans le rayon librairie. C’est fou quand même. La vie est décidément bien faite. Je vous jure, les coïncidences parfois.
Et puis quitte à être là, autant en profiter. Au lieu de repartir avec un short, me voilà donc avec deux livres. Dont un Musso (acheté les yeux fermés). Mais pas le bon. Enfin, pas celui que j’avais en tête. Je vous explique.
J’ai acheté un Musso.
Comme j’aurais pu acheter des Kleenex, un Bic, un Tupperware ou du Sopalin. Une valeur sûre. Un nom tellement fiable que ça en devient un nom commun. Sauf que cette fois-ci, je me suis fait berner. Avec les félicitations du jury et une ola par le public. 20/20. Bien joué ma p’tite dame.
En rentrant chez moi, je tique. Sur la couverture, à côté de Guillaume, je vois noté Valentin. Or Musso, c’est Guillaume. Comme dans Guillaume Musso. Pas comme dans Valentin Musso. On ne me la fait pas à moi. Alors, on m’explique le pourquoi du comment ? Non parce que je ne compte pas en rester là.
Option 1 : l’éditeur s’est foiré. Belle coquille mais je suis prête à pardonner. Sauf que si je me force à être objective (ce qui n’est pas simple), j’imagine que ça ne doit pas être tout à fait être ça.
Option 2 : je ne veux même pas en parler. Laissez-moi m’asseoir. Ma mémoire de trentenaire me ferait-elle (déjà) défaut ? Il est temps de comprendre ce qui se trame et de mettre les choses au clair.
J’ouvre mon téléphone (et merde je parle déjà comme une vieille). Non, je n’ouvre pas mais j’allume mon téléphone. Et là, Google se pavane. Il y a bien deux Musso. Est ce qu’on met un “s” du coup à Musso ? Partons du principe que oui. Il y a donc bien deux Mussos. Guillaume (me voilà rassurée, je ne suis pas totalement sénile), et Valentin (le frangin). Avec visiblement une plume tout aussi folle, parce que des millions de lecteurs déjà. Et bientôt des millions + une.
Je dois l’avouer, je suis sur le cul. Chapeau les parents. Chapeau eux deux. Et surtout, chapeau lui. Première fois que je vibre et vis une péripétie avant même d’avoir tourné la première page. Cette lecture s’annonce épique.
Trois bonus express
Récemment, je vous parlais du Poet for hire découvert à Londres. Et bien figurez-vous qu’il existe une version française. Il s’appelle Sébastien et il opère sur le marché de Saint-Aubin à Toulouse.
J’ai entendu une personne dire qu’elle notait sur chaque livre qu’elle lisait, la date de lecture et le lieu géographique. J’aime beaucoup l’idée. Cela permet d’ancrer la lecture dans un moment clé et de rendre l’expérience encore plus riche.
Un post Instagram génial de Blandine Rinkel pour annoncer la sortie de son deuxième roman (avec une mention spéciale pour la transparence sur le montant qu’elle gagne vs le prix du livre à l’achat)
C’est tout pour aujourd’hui. Ah non, dernier point. Vous avez envie que j’aborde certains sujets dans les prochaines éditions ? Dîtes-moi tout en commentaire. Et puis quitte à être dans les parages, ne perdez pas la main. Laissez un petit like. Gratitude éternelle garantie.
À mardi prochain,
Des bisous.
Diane