Trois anecdotes insolites autour d’écrivaines incontournables 🌟
#30 - Dont une (vraiment) incroyable sur Agatha Christie.
Hello 👋
Me (re)voilà pour cette édition #30 de Chapitre (la newsletter qui démystifie l’écriture d’un livre). Ici, je te raconte mon périple vers l’écriture de mon premier roman.
On est maintenant 282 par ici ! Bienvenue aux petits nouveaux (Claire, Capucine, Corinne et tous les autres) 💛
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Programme
L’opération de Noël qui vaut le détour
Trois nouvelles anecdotes insolites autour d’écrivaines incontournables
Écriture : “Étape sur Mars”
L’opération de Noël qui vaut le détour
Puisque l’on est en décembre, il est temps de mettre un peu de magie de Noël par ici 🎄
La gare de St Pancras s'est associée à Hatchards, la plus ancienne librairie de Londres, pour créer un sapin de Noël de 12 mètres de haut à base de 3 800 livres, avec 8 espaces cosy pour bouquiner en attendant son train.
Est-ce que ce ne serait pas la plus belle idée ever ? En attendant, merci Kéliane pour cette belle découverte. J’ai presque envie d’aller à Londres rien que pour voir cette merveille, mais je me retiens 🤓
Trois nouvelles anecdotes insolites autour d’écrivaines incontournables
La semaine dernière, vous avez aimé les cinq anecdotes insolites autour d’écrivaines incontournables, en voilà trois nouvelles 👇
C’est le mari de Colette qui lui a suggéré de “jeter sur le papier des souvenirs d’école primaire”. Cela donnera le fameux Claudine à l’école, qui paraît sous son nom à lui (Willy). D’ailleurs, elle promet de garder le secret et signe un contrat précisant que l’œuvre appartient à son mari. Résultat ? Elle n’a pas touché pas un centime sur les ventes.
Amélie Nothomb reçoit tellement de lettres de ses lecteurs et lectrices que sa maison d’édition lui a créé un bureau spécial. 6m2, pas de téléphone, pas d’ordinateur. Dans cet endroit, elle passe 5h par jour à répondre à ses lecteurs, soit pas moins de 100 lettres par semaine !
En 1926, après avoir appris la mort de sa mère et l’infidélité de son mari, Agatha Christie disparaît. D’énormes moyens sont mis en place pour la retrouver, des battues sont organisées, son mari est même accusé de son meurtre. Elle est retrouvée… 11 jours plus tard, dans un hôtel de bord de mer, où elle s’était enregistrée sous le nom de Nancy Neele… La maîtresse de son mari. Par la suite, elle s’est autoproclamée amnésique et n’a jamais expliqué ce qui s’était passé.
Écriture : “Étape sur Mars”
Cet exercice est un peu différent de d’habitude. L’objectif était d’apprendre à planter le décor, pas de proposer un scénario complet. C’est donc l’histoire de deux copines qui partent voir s’il y a des cow-boys dans le Désert des Bardenas. C’est parti.
Fin novembre.
On fuit la grisaille et la pluie qui ne nous lâchent pas depuis des semaines. Cap vers le soleil, direction le pays basque espagnol. Hola ¿Que Tal?
Notre moyen de transport, Pépito, un van aménagé. On y charge deux gros duvets, trois victuailles dans la glacière, nos sacs à dos et le minimum pour l’hygiène. Les affaires sont rangées, le périple peut démarrer. On enclenche le GPS, lance la playlist Spotify. “Van Life” d’abord, “Ménage en musique” ensuite. Les kilomètres défilent. On roule, roule, roule encore. Nos yeux sont grands ouverts et captent chaque détail des paysages que l’on croise.
Et derrière une falaise, après un village troglodyte, le désert des Bardenas.
Là, à quelques kilomètres de la civilisation, un autre monde. Mars sur Terre. Des dunes, des canyons, des plaines. Un décor de Western. Autour de nous, des nuances de rouge et de orange à l’infini. Et du vert aussi, par petites touches.On pile au milieu de la route. Aucun automobiliste en vue, aucun risque de déranger qui que ce soit. C’est l’occasion d’en profiter. On arrête le moteur, ouvre nos portières, pose un pied sur le sol. Puis deux pieds. Puis on marche. À chaque pas, nos chaussures sur les plaques de terre desséchée font le bruit d’une crème brûlée que l’on casse. On remonte. Peur d’abîmer cet endroit. Notre esprit s’enflamme. On est téléportées en Californie. Le claquement des portières du van qui se ferment a pris la tonalité des battements de portes d’un saloon. Et on redémarre le moteur pour poursuivre notre route.
Un kilomètre plus loin, nous voilà face à des falaises aux roches plissées comme un drap sur un lit défait. On coupe le moteur, silence absolu. Et soudain. Dans notre dos, des bruits secs et puissants retentissent. On fait volte face. Pas de cowboys en vue. Pas de John Wayne. Pas même de Lucky Luke. Et on se souvient. Ce ne sont que les tirs des militaires de la caserne dont les bruits se répercutent sur le relief. C’était noté sur le guide. Ce dernier précisait d’ailleurs qu’il n’y avait aucun risque :“il suffit de ne pas aller derrière les panneaux Zona Militar”.D’ailleurs, est-ce qu’il y en avait un à l’entrée de ce chemin ?
Clap de fin de cette édition #30.
Un grand merci pour vos nombreux retours sur l’édition précédente avec les commentaires de Katherine Pancol sur mon exercice d’écriture. Plein de choses très pertinentes et beaucoup de messages adorables. Je prends bonne note de tout ça et poursuis mon apprentissage :)
Sur ce, à mardi prochain.
Des bisous.
Diane
Le sapin en bibliothèque est juste … incroyable !!! 🤩🤩🤩🤩
Il y a une part de moi qui imagine une Agatha Christie qui réserve un aller-retour pour Cancun et passe 11 jours à boire des shots de tequila et à fumer des cigares en s'imaginant lâcher l'écriture pour ouvrir un bar en bord de plage.
En 1926, c'est certes improbable... Mais pas impossible 🌵🤠