Hello 👋
Me revoilà pour la 4ème édition de Chapitre (déjà un mois que le projet est lancé), la newsletter qui démystifie le fait d’écrire un roman. Ici, je pars de zéro et te raconte mon parcours vers l’écriture de mon premier livre. Mes apprentissages, sans filtre.
Nombre d’abonnés : 37 (merci aux 12 nouveaux)
Nombre de mots au compteur : 4316 (soit 1574 mots cette semaine)
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Réserver un séjour dans la tiny house que j’ai construite
Me contacter pour organiser une fresque du climat
Allez go 👇
Programme
Retours questionnaire
Mode éponge (et ça continue, encore et encore)
Trois fun facts sur le monde de l’édition
Réveil des émotions
Retours questionnaire
La semaine dernière, je vous partageais un sondage. 10 questions pour en savoir un peu plus sur vous, et collecter quelques anecdotes (qui sait - peut-être que vous en retrouverez certaines dans mon livre). Voilà un extrait des résultats.
Merci pour votre temps, je me suis bien marrée à lire tout ça.
PS : Pour les retardaires (bouh), il est toujours possible d’y répondre.
Mode éponge - Round 4
Dans les précédentes éditions (#01, #02, #03), j’entamais mon immersion dans le monde de l’écriture. L’expérience s’est poursuivie cette semaine.
3 ressources qui m’ont marquée :
La conférence de Sophie Astrabie autour du thème “Ecrire sur soi” via l’école Traverses (je viens d’ailleurs de prendre un abonnement d’un mois pour pouvoir suivre tous leurs ateliers - et je vous dis ça en sautillant d’excitation).
Les podcasts Procrastination et Les gens qui lisent sont plus heureux (avec mention spéciale pour les interviews de Tatiana de Rosnay - qui a la particularité d’avoir écrit elle-même son dernier roman en français et en anglais en parallèle -, ou encore Woody Allen - qui a publié son autobiographie “Soit dit en passant” en 2020)
Voici d’ailleurs une phrase de Woody qui mérite d’être notée ici
“Un livre, c’est 10 fois plus long qu’un scénario, mais 100 fois plus compliqué. J’ai travaillé sur un livre et je l’ai montré à des amis. Ils ont jugé que je ferais mieux de le ranger dans un tiroir et de l’abandonner, c’est ce que j’ai fait.” - Woody a quand même été nommé 16 fois pour “meilleur scénario original”. Deux façons d’écrire bien différentes donc.
J’ai pris un café avec Camille, une amie croisée lors d’un séjour à la montagne entre freelances et indépendants en décembre dernier. Elle vient de signer un contrat d’édition et prépare la sortie de son premier livre, écrit à 4 mains. Cela parle d’un fait divers et l’histoire est passionnante. Hâte de vous en dévoiler plus.
Voilà, ma plongée dans l’univers de l’écriture continue. J’arrive bientôt au Padi niveau 1 de l’écriture. Plume niveau 1 disons. Et je note une chose, plus j’en apprends, plus je vibre. Voilà d’ailleurs 3 choses que j’ai apprises et qui m’ont fait sourire.
3 fun facts sur le monde de la littérature
Le prix de la page 111
Comme vous vous en doutez, c’est un prix un peu spécial.
Le pitch : “Parce qu’un bon livre, ouvert à n’importe quelle page, doit pouvoir amuser, intriguer, instruire, choquer, blesser, tourmenter son lecteur ou sa lectrice. Et parce qu’à la page 111 de Rhinocéros, on y trouve ces deux mots magiques : « pourquoi pas ? ».
Pour résumer ? Seule la page 111 est analysée. Le lot du gagnant ? Sa page encadrée et une dotation de 111 centimes (de quoi écrire son prochain roman dans les meilleures conditions). Vous l’aurez compris, c’est à prendre avec du recul.
Et comme il n’y a pas de petite victoire, et qu’un prix est un prix, je me note de prendre soin de ma page 111.
Les matchs de catch façon écriture
Le concept s’appelle Lucha Libro et a été créé au Pérou.
L’idée : Tous les lundis, assis face à un ordinateur, devant un jury impitoyable, des écrivains masqués s’affrontent en duel. Ils ont cinq minutes pour écrire une histoire qui comprend trois éléments choisis par les organisateurs.
Le lot du gagnant ? Admiration éternelle du public et publication d’un livre. Et le lot du perdant ? Tomber le masque, comme le veut la tradition côté catch.
La plus grande dictée du monde
Ce weekend, avait lieu sur les Champs Elysées, une dictée géante.
Pour être plus précise, 3 dictées prononcées par Augustin Trapenard, Katherine Pancol (la seule, l’unique) et Pierre Rabadan. L’événement à été un succès.
6600 m2
1700 personnes de 7 à 77 ans
Un record : celui de la plus grande dictée du monde (validée par le Guinness)
Cet événement, c’était aussi l’occasion de sensibiliser à l’illettrisme et les inégalités dans l'apprentissage de l'écriture.
Il y avait notamment une action qui mérite d’être mise en avant. Des milliers d’écoliers ont été invités à mettre chacun dans un sac 5 livres qu’ils ont aimés. Ce sac était ensuite donné à des enfants nouvellement arrivés en France.
Bref, un événement magique qui change un peu la vision que l’on peut avoir de l’écriture. Un vent de fraîcheur qui fait du bien.
Réveil des émotions
Depuis que j’ai enclenché cette newsletter, je ressens les émotions en exponentiel. Je vis les choses en plus fort, je vois des choses que je n’aurais jusque là par remarquées.
Exemple :
En attendant mon train hier, j’étais tranquillement installée sur une table haute de la gare de Nantes. Jolie vue sur les rails. Grand soleil. Jambes qui se balancent d’avant en arrière (et agréable impression d’avoir 3 ans et demi). Ambiance calme. Le monsieur à côté de moi s’en va (en se faisant doucement engueuler par sa femme au téléphone - qui l’attendait visiblement au quai numéro 2). La place sur ma droite redevient vide, mais pas longtemps. Quelques secondes plus tard, une femme s’approche et branche une bouilloire. Pas un téléphone, pas un ordinateur. Une bouilloire. J’entends l’eau qui chauffe, et vois (en trav’ parce que j’essaye d’analyser la situation discrètement) la femme se tortiller d’impatience. Le bouton s’enclenche. L’eau est chaude. La femme débranche l’objet et s’en va d’un pas rassuré, en volant presque. Elle n’a pas de sac, pas de valise, juste sa bouilloire à la main. Je me demande si un sachet de thé traîne dans la poche arrière de son jean. Parce qu’après tout, pourquoi pas. Et je me dis surtout que merde, moi aussi, je devrais peut être me balader avec mon grille pain sous le coude. Parce qu’on est jamais à l’abri d’un besoin urgent de pain grillé et de croustillant dans son quotidien.
Et là surtout, je comprends ce que j’ai entendu dans plein de podcasts.
Écrire, ce n’est pas forcément inventer, imaginer quelque chose qui n’a jamais existé.
Écrire, c’est souvent simplement raconter la réalité, avec quelques paillettes en plus.
Ah, j’allais oublier (non c’est faux) : si vous avez envie de soutenir cette newsletter, sachez qu’il est possible de la liker (via un coeur qui doit traîner sur la page), un commentaire (juste en dessous), ou même un partage (le nec plus ultra). Si vous le faites, je vous ferai une spéciale dédicace en page 111 (non, c’est faux aussi). Par contre, je serai éternellement reconnaissante (100% véridique).
Des bisous.
Diane