Bienvenue sur Chapitre 👋
La newsletter qui démystifie le fait d’écrire un livre. Ici, je pars de zéro et te raconte mon parcours (sans filtre, avec les hauts et les bas) vers l’écriture de mon premier roman.
Nombre de mots au compteur : 0.
Si c’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Réserver un séjour dans la tiny house que j’ai construite
Me contacter pour organiser une fresque du climat
Allez go 👇
Au programme
Le projet : écrire un roman
La crainte : un métier idéalisé
Pourquoi cette newsletter ?
Une histoire qui décomplexe
Les sujets qui seront évoqués (#teasing)
Le projet 📖
Ça crépite dans mon cerveau.
Tous mes moi sont en alerte. Me voilà lancée dans un nouveau projet. Encore un. Le millième qu’ils diront. M’en fous, j’y vais. La frousse au creux du bide mais me voilà.
Depuis longtemps, une idée me trotte dans la tête : écrire un livre.
Pour être plus précise : écrire un roman.
Pourquoi ? Pour le challenge. Pour le kiff.
Parce que j’aime lire (beaucoup !) et que je me dis qu’un jour ce serait une petite fierté personnelle de savoir que j’ai moi aussi écris un livre.
Parce que j’aime écrire (surtout!) mais que je ne ne me suis encore jamais lancée dans un format long. J’ai donc envie d’explorer cette approche.
Et avant d’aller plus loin, une petite question […]
La crainte 🙈
Je suis bipolaire à ce stade.
D’un côté, ça me fait rêver. De l’autre, je trouve ça terriblement prétentieux.
Pourquoi ? Parce que j’idéalise ce métier. Parce que ça me semble hautement inaccessible. Ou en tout cas, uniquement fait pour eux. Les autres. Ceux qui sont mieux. Ceux qui savent jongler avec les mots. Mais après tout, pourquoi pas.
Je ne pars pas totalement de zéro non plus.
J’ai écrit des mots. Des milliers de notes. Des brouillons. Des journaux intimes (Diddle - les vieilles comme moi ont la ref’). Des contenus de blog. Des articles pour Google. Des livres blancs. Parfois, j’ai poussé le vice, écrit quelques pages. Des débuts d’histoire. Mais jamais plus. Jamais construit de personnage. Jamais imaginé une trame complète. Jamais vu plus grand.
Pour l’instant, en somme, il ne s’est rien passé. Zéro. Oualou. Nada.
Alors, pourquoi cette newsletter ? 🔍
Pour deux raisons
Me forcer à avancer : oui, en écrivant ces lignes noir sur blanc, je m’engage un peu vis-à-vis de vous. Et de moi. Je m’oblige à passer le cap. Même si, je m’en doute bien, vous n’allez pas venir me tirer par la peau des fesses si je m’arrête un jour. Mais quand même.
Partager ce chemin et peut être guider celles et ceux qui sont dans le même cas que moi : mon premier réflexe quand je me lance dans un projet est de m’inspirer. Regarder comment ont fait ceux qui se sont lancés avant moi. Et force est de constater que dans l’écriture […] le processus est un secret de polichinelle. Peu de coulisses. Peu de témoignages. Autrement dit ? L’apprentissage se fait en solo. Jusqu’à maintenant en tout cas 😉
Un constat simple avant d’aller plus loin
Attention, scoop. Je ne suis pas née Joël Dicker. Et je ne parle pas de son chromosome, mais bien de sa plume. Je ne suis pas née Virginie Despentes non plus. Pour les chromosomes, c’est bon. Pour le phrasé, toujours pas.
Mais pas de panique, l’idée est d’apprendre.
Dans cette newsletter, je vous partagerai mes apprentissages, mes doutes, mes avancements. Vous n’aurez pas chaque ligne de mon roman, je ne sais d’ailleurs même pas si je le publierai, mais je vous partagerai les avancées et étapes dans la rédaction de celui-ci.
D’ailleurs, il existe une théorie dont vous avez probablement déjà entendu parler. Il faudrait en moyenne 10 000 heures pour exceller dans une discipline. Quelle qu’elle soit. Vaste programme. J’ai essayé de faire le calcul, à raison de 10 heures d’écriture par semaine, j’en aurais pour … beaucoup trop d’années. Du coup, j’avance et on verra ce qui se passe sur la route.
Trêve de bavardages, il est temps de se retrousser les manches.
Une histoire qui décomplexe 👑
Avant d’aller plus loin, une petite histoire qui décomplexe 👇
Je vous laisse deviner de qui on parle
Elle écrit sa première « histoire » à l'âge de six ans.
Elle est virée de l'université à 17 ans.
Sa mère décède d'une maladie quand elle a 25 ans (et le choc est immense).
Elle subit une fausse couche à 26 ans.
Malgré des difficultés, elle se marie à 27 ans et donne naissance à une fille.
Elle divorce à 28 ans et on lui diagnostique à ce moment-là une grave dépression.
À 29 ans, elle est mère célibataire et vit principalement de l'aide sociale.
Foutue pour foutue, elle décide de se lancer dans l’écriture, sa passion. Elle crée alors un univers dans lequel elle peut s’évader. Rapidement, elle sait que ce qu’elle écrit prendra la forme d’une saga de 7 romans.
Elle commence d’ailleurs par la rédaction du dernier tome. Oui.
Deux ans plus tard, elle publie son premier livre, puis le suivant à 35 ans.
À 42 ans, elle a vendu 11 millions d'exemplaires de son dernier livre lors de sa sortie.
Aujourd'hui, elle a créé l'une des franchises les plus célèbres au monde. Cette saga a été traduite en plus de quatre-vingts langues et les différents tomes ont été vendus à plus de 500 millions d'exemplaires dans le monde.
Note de la plus haute importance : Je ne me compare en rien à ce monument qui a révolutionné mon enfance. Cette histoire rappelle simplement que l’on peut tous se lancer dans l’écriture, peu importe l’âge, le parcours, le profil, l’ambition ✨
Les sujets qui seront évoqués
Revenons-en à nos moutons 🐑
Quelques réflexions qui me viennent avant de me lancer, et que je prévois d’approfondir dans les prochaines newsletters :
Le mythe de la révélation
Sortir de la page blanche
Le poids des premières pages
Trouver son style / sa plume
La bonne routine pour écrire au quotidien
La méthode des petits pas
Choisir le nom des personnages
Storyboard or not storyboard
La méthode et les outils
D’autres sujets que vous aimeriez voir par ici ? Rendez-vous directement en commentaire ou sur ma page Linkedin.
Hâte (et stressée) de vous partager la suite.
Diane
Il y a de cela quelques mois, j’ai entrepris d’écrire un roman. J’ai l’impression d’entamer un voyage, de faire ce voyage et d’en faire partie. Je ne vous cache pas ma peur mais aussi ce goût du risque grandissant. Depuis quelques années, j’ai toujours eu dans un coin de ma tête cette petite voix qui me demandait de le faire. Aujourd’hui je suis tellement content et ému d’embrasser ce nouveau chapitre. Madame, vous lire me donne aussi de l’espoir. Je ne suis pas le seul, me dis-je en vous lisant. Merci pour cette première newsletter que j’ai pris plaisir à lire. Merci de communiquer la beauté d’écrire.
Ismaël.D