Hello 👋
Me revoilà pour l’édition #52 de Chapitre (la newsletter où je te raconte les coulisses de l’écriture de mon 1er roman et mes apprentissages en cours de route). Objectif : terminer écriture et réécriture en 2024.
On est maintenant 835 par ici ! Bienvenue aux 30 nouveaux depuis la semaine dernière (Marine, Sandrine, Ben, Pierre-François et tous les autres ) 💛
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Programme
La méthode d’écriture de Ian Fleming
Trois pépites à découvrir
Des nouvelles de l’écriture
La méthode d’écriture de Ian Fleming
Ian Fleming a écrit chacun des livres James Bond (13 si je ne me trompe pas) en moins de 2 semaines en utilisant une règle très simple : l’ennui forcé.
→ Il s’isolait dans une chambre d'hôtel banale, souvent un Motel, avec zéro distraction, ne lui laissant que deux choix : écrire ou ne rien faire.
En théorie, très simple.
En pratique, beaucoup moins.
On a plutôt l’habitude d’être bombardés de messages et de distractions en tout genre (téléphone, ordinateur, publicités, etc…). Même entre deux rendez-vous, dans la file d’attente à la caisse du supermarché ou en marchant dans la rue, on a tendance à scroller sur son téléphone, écouter un podcast, de la musique, appeler quelqu’un. Bref, peu de place au vide. Pourtant, le vide c’est bien. Parfois en tout cas.
Ça peut être libérateur. Ça peut être inspirant.
De mon côté, je le ressens. Quand j’ai trop de choses en tête, de notifications à trier ou que je passe du temps sur mon téléphone, impossible d’écrire.
J’ai toujours besoin de faire le vide avant de pouvoir être créative.
Dans un autre registre : Bill Gates fait un équivalent. Chaque année, il part pendant une semaine (c’est ce qu’il appelle la « Think Week ») et vit en autarcie dans une cabane au bord d’un lac. Il prend simplement des livres avec lui et de quoi noter. Ce moment lui permet de prendre du recul et réfléchir à la suite.
Une anecdote découverte grâce à l’incontournable
sur Linkedin.Trois pépites à découvrir
Hop, quelques trouvailles que je me devais de vous partager 👇
Élu meilleur épigraphe (par moi) : j’ai lu le roman Bien sûr que les poissons ont froid (Fanny Ruwet). C’est la première fois que je ris avant même la première page. Dès l’épigraphe. Vous savez, cette citation placée au début (cf image)
The stairs of knowledge : devant l'Université de Balamand (au Liban), les escaliers qui mènent vers la bibliothèque ont été décorés de manière spéciale. Sur la tranche des marches, 21 livres sont représentés parmi les plus grands classiques de la littérature. Simple mais efficace.
Un livre à la TV : je l’évoquais dans une édition précédente, jusqu’à très récemment, il était interdit de faire une publicité pour un livre à la TV. Ce n’est plus le cas. J’ai d’ailleurs vu cette semaine une première publicité, pour le roman Emma de Jean Reno (avec une bande annonce visuelle du coup).
Bonus : la carte postale
D’ailleurs, puisque l’on parlait de déconnexion un peu plus haut et que les vacances approchent, voilà un texte écrit et partagé sur mon compte Instagram.
À l’heure du swipe, du like, du scroll, de l’instantané (je ne parle pas du café), il me semble que rien n’est plus agréable que de découvrir ce genre de bout de carton dans sa boîte aux lettres.
Un truc qui se faisait à l’ère du minitel, des Pogs, des billes et qui s’est un peu perdu en cours de route. Un simple format A6, soit 105 x 148mm, pour offrir à quelqu’un à qui l’on tient ce qu’il y a de plus précieux : du temps.
Parce qu’il a fallu trouver une boutique qui propose ce genre de chose désuète, choisir la carte, hésiter, finalement prendre l’autre, se poser en terrasse, commander un café, faire attention à ne pas le renverser (ce qui remettrait toutes les étapes précédentes en question), se rendre compte qu’il nous manque un stylo, en demander un à son voisin, réfléchir aux mots, à la bonne anecdote, imaginer chaque phrase avant de l’écrire (parce qu’il n’y a pas de touche « effacer » sur cette technologie), signer, retrouver l’adresse du destinataire (une partie souvent technique - Facebook rappelle les dates d’anniversaires mais pas ça), acheter un timbre, joli de préférence (surtout si la personne aime en faire la collec’), trouver un lieu de dépôt, poster le courrier, vérifier que l’enveloppe a bien été déposée dans le bon interstice et puis attendre, des jours et des jours, guetter sans rien dire (parce que ça ruinerait le plaisir), espérer que ça arrive à bon port (parce que c’est pas comme un sms, ça peut se perdre en route) et tout ça sans tracking et suivi du livreur en direct.
Alors quand j’ai reçu cette carte, j’ai savouré. J’ai d’abord deviné le destinataire. J’ai admiré l’image. Et ensuite seulement, j’ai lu le contenu. Et je me suis dit que si on recevait tous plus de cartes postales dans nos boîtes aux lettres, le monde serait peut-être un peu plus doux.
Clap de fin de cette édition #52.
La semaine prochaine, pas de Chapitre puisque je serai en vadrouiiiiille (pardon pour les «i» en plus, c’est l’excitation qui parle). Par contre, je ne vous oublie pas. Au contraire. Je me suis dit que c’était à mon tour d’envoyer des cartes postales. Mieux, que c’était l’occasion de vous écrire à vous ! Oui oui, à vous. Comment recevoir une carte ? Il suffit de répondre à ce mail en me donnant vos coordonnées (nom, prénom, adresse). Faites vite, je n’enverrai une carte postale qu’aux 3 premiers 💌
Des bisous,
PS : Et en bonus une phrase qui m’a fait sourire sur Instagram “Tu te crois malin jusqu’à ce que tu essaies de conjuguer le verbe frire à l’imparfait”. À méditer 🤓
Et mince j’arrive trop tard pour la carte postale…! J’en suis moi aussi nostalgique, mais heureuse d’avoir connu ce temps-là, où envoyer une carte était la norme de communication en vacances 🥰 tout comme l’ennui et le vide qui sont tellement bons pour la créativité!
J’ai aussi remarqué à la télé les pubs pour livres, je trouve ça super! 😘
Je t'ai mentionné et cité dans ma dernière édition : https://taquito.beehiiv.com/p/ce-court-metrage-ma-retourne-la-tete