Hello 👋
Me revoilà (en forme) pour l’édition #48 de Chapitre (la newsletter où je te raconte les coulisses de l’écriture de mon 1er roman et mes apprentissages en cours de route). Objectif : terminer écriture et réécriture en 2024.
On est maintenant 675 par ici ! Bienvenue aux plus de 30 nouveaux depuis la semaine dernière (Éléa, Stéphanie, Constance, Antoine et tous les autres ) 💛
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Programme
Psychose n’a pas fini de nous surprendre
Trois pépites à découvrir
Quelques nouvelles de l’écriture
Psychose n’a pas fini de nous surprendre
Le festival de Cannes approche.
Ne serait-ce pas l’occasion de parler du lien entre le cinéma et la littérature ? Oh la bonne idée (et je ne dis pas ça parce que c’est la mienne 🤓). Mieux. Parlons-en avec une anecdote croustillante sur Hitchcock et son film phare : Psychose.
Ce film est adapté d’un roman policier éponyme de Robert Bloch et inspiré… de faits réels. C’est l’histoire du tueur en série Ed Gein, reconnu coupable des meurtres de deux femmes dans le Wisconsin en 1957. Le parcours de cet homme aurait d’ailleurs également inspiré d’autres scénarios de films tout aussi connus : le Silence des Agneaux et Massacre à la Tronçonneuse.
Bref, grosse ambiance à l’époque.
Mais revenons-en à Psychose.
Le livre a été publié en 1959. Alfred Hitchcock le découvre dès sa sortie et est marqué par l’intrigue. Très marqué. À tel point qu’il décide de l’adapter en prenant de grandes précautions. Pour garantir l’effet de surprise sur les futurs spectateurs, il fait plusieurs choses improbables :
Il rachète les droits du roman de manière anonyme et pour la somme de 9000$ (pour un film qui va rapporter plus de 40 millions de dollars au global !).
Il achète le plus d'exemplaires possible du livre de façon à le rendre introuvable en librairie. Oui, il crée lui-même une rupture de stock.
Il remet à son équipe de tournage un scénario amputé des dix dernières pages. Les deux scènes finales sont tournées en dernier. Il fait par ailleurs jurer à chacun de ne parler à personne du tournage ou de l'histoire.
Verdict ? Sa stratégie a fonctionné.
L’adaptation du papier à l’écran est un carton.
Le seul hic ? L’auteur n’a dans ce cas que très peu profité du succès. Heureusement, les choses changent. Aujourd’hui, les droits d’adaptation représentent une part non négligeable du revenu de certains auteurs :)
Trois pépites à découvrir
Hop, quelques nouvelles trouvailles que je me devais de vous partager 👇
Grosso modo : c’est le nom d’un compte Instagram génialissime (créé par Paul Joubert). Le concept ? Des vidéos où il se balade dans la ville et raconte ce qu’il voit, entre réel et imagination. C’est drôle, fin, poétique. À voir de toute urgence !
Le nüshu : en l’an 1000, certaines femmes du district de Jiangyong (Chine) vivaient recluses dans leur foyer. Elles avaient interdiction d’apprendre, de lire, d’écrire. Pas fou. Mais elles ont trouvé une combine : elles ont créé leur propre dialecte. En secret. Sur des mouchoirs, des éventails, tous les objets du quotidien.
The Admont Libraire : oui, j’aime vous partager des adresses de belles librairies (à Porto, à Buenos Aires, à Séoul…). En voilà une nouvelle à noter précieusement : la plus grande bibliothèque installée dans un monastère au monde (en Autriche). Un lieu magnifique avec une flopée de passages secrets… Et ça, c’est oui !
Quelques nouvelles de l’écriture
Après quelques semaines au ralenti (presqu’expérience de survie en mer, périple dans le sud de la France, missions freelance à terminer), j’ai enfin repris l’écriture.
J’en profite donc pour vous partager mes avancées 👇
Baisse de créativité : ces derniers temps, j’ai eu l’impression de ramer. J’avais envie de revenir en arrière, tout réécrire, changer le scénario, ajuster les personnages. Finalement, partir vadrouiller m’a permis de prendre du recul et de souffler. Verdict ? Je reprends et avance. Pour la relecture, on verra plus tard.
Bêta lecteurs : ça y est, j’ai franchi (un peu) le cap. Au moment où je vous écris, j’ai envoyé quelques premières pages à deux lecteurs. Le déclic ? Virginie Grimaldi. Dans une interview, elle parlait de sa méthode. Chaque jour, elle fait lire à son mari ce qu’elle vient d’écrire. Il lui partage ses retours en live (ressenti, questionnements, etc…). Avec cette approche, elle n’a pas le temps de s’attacher au texte. Elle ajuste dans la foulée et passe à la suite le lendemain. Je crois que c’est une méthode avec laquelle je me projette bien.
Vous savez tout. Pas d’exercice d’écriture pour cette fois, je me suis concentrée sur le livre. Promis, la semaine prochaine je me rattrape 💛
Clap de fin de cette édition #48.
Merci à toutes et tous de me lire. Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre cette aventure, me partager vos retours, vos suggestions. C’est un plaisir de co-construire ce projet avec vous. D’ailleurs, envie de me donner un petit coup de pouce ? Parlez de cette newsletter autour de vous (en partageant votre lien personnalisé). Plus vous en parlez, plus vous accédez à des cadeaux stylés (plus d’infos sur l’image en dessous) 🥳
Des bisous,
PS : Le créateur du super compte Grosso modo est aussi auteur du livre : tuer le temps. Je ne l’ai pas encore lu mais c’est prévu pour très bientôt :)
Hitchcock, grand cinéaste et sacré "marketeur"!
J’espère que le mari de Virginie Grimaldi aime lire à la base 😅