Hello 👋
Me voilà de retour et en grande forme pour une nouvelle édition de Chapitre, la newsletter qui démystifie le fait d’écrire un roman. Ici, je pars de zéro et te raconte mon parcours vers l’écriture de mon premier livre. Mes apprentissages, sans filtre.
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Programme
La petite graine
Trois pépites
Poet for hire
Direction les blouses blanches
La neige (en 400 mots différents)
Un exercice pas comme les autres
La petite graine
Avant de partir, j’ai continué ma plongée dans le monde de l’écriture.
Plus concrètement, j’ai bu les paroles d’Augustin Trapenard (dans le super podcast de Pauline Laigneau), suivi un challenge d’écriture (sur Traverses School), relu “Un coeur simple” de l’incontournable Flaubert, écouté des conférences à l’occasion du festival littéraire “Mot pour mots” organisé par Le Monde à la Villette, trituré Rex (mon thésaurus), fait de nombreux exercices.
L’écriture commence à devenir un réflexe. Mieux, ça devient un besoin.
Hier, pendant que le déluge s’abattait sur Paris, j’ai sauté de ma chaise pour aller chercher mon carnet et noircir deux pages de texte (je vous partagerai certainement le résultat dans une prochaine newsletter).
Conclusion ? La petite graine commence à prendre. Yiha.
Pendant cette exploration, j’ai encore découvert 3 pépites que je me devais de vous partager. Rendez-vous dans la rubrique suivante.
Trois pépites
Je crois que je commence à m’attacher à cette partie “trois pépites”.
D’une part, parce que ça me permet de mémoriser des éléments que j’ai trouvé cools (et que ma mémoire de poisson rouge m’aurait fait oublier très prochainement). D’autre part, parce que je vous fais vivre avec moi mes découvertes, en ne sélectionnant que le plus croustillant, ce qui peut gratouiller votre curiosité. Alors, c’est (re)parti.
Poet for hire
Retour à la version old school. Loin de Chat GPT, ChatSonic, Google Bard, Chinchilla (non on ne parle pas ici du rongeur nocturne) et autres de la clique Intelligence Artificielle. Ici, on revisite les classiques. Une machine à écrire, quelques feuilles, de l’encre, une table minimaliste, un chapeau pour se protéger du soleil, du talent (du moins on l’espère), le flegme britannique (pour sûr) et le tour est joué. Une scène qui m’a mise largement en joie et que je me devais de vous partager. De rien.
Direction les blouses blanches
Dans un podcast, j’ai appris que Guillaume Musso (le fameux) lit des livres sur la psychiatrie pour construire ses personnages. Ça l’aide à créer des profils cohérents, des réactions appropriées.
Dans la même lignée, Harlan Coben s’inspire bien souvent de faits divers et de serials killers pour imaginer ses romans policiers (sombres à souhait). Et à un certain stade, c’est à se demander si c’est eux qui l’inspirent ou l’inverse. Quoi qu’il en soit, ça m’amène à me poser une question : dois-je me préparer à enfiler une blouse blanche pour pouvoir imaginer une intrigue digne de ce nom ? Je vous en dirai des nouvelles. Maman, si tu me lis, ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.
De mon côté, je file relire ce bouquin qui m’avait bouleversée il y a quelques années. La phrase d’en bas est parlante. En traduction littérale, ça donnerait “le pouvoir des introvertis dans un monde qui ne cesse de parler”. Et voilà au passage un indice sur le profil de l’un des personnages que j’ai envie de créer.
La neige (et ses 400 déclinaisons)
Il paraît (c’est ce que j’ai lu dans le dernier magazine Les Others) qu’en scot (une des quatre langues officielles de l’Écosse), il existe plus de 400 mots pour décrire la neige.
Flindrikin (légère averse de neige), snaw-ghast (apparition de la neige), snaw grima (paysage saupoudré de neige avec d’occasionnels patchs de sol nu). Oui, c’est précis. On ne chipote pas avec la neige chez les écossais.
Du coup, je me demande si, par le plus grand des hasards, ils ont un terme pour désigner “le joyeux bazar que c’est dans les villes françaises quand trois flocons viennent se déposer sur les routes” ? Si vous croisez quelqu’un qui parle scot, n’hésitez pas à me partager la réponse. Très curieuse du retour.
Un exercice pas comme les autres
La semaine dernière, j’étais donc sur le vélo (et entourée de 5 copains). Pas tous sur le même vélo, il va sans dire. Encore que. Cela aurait rendu l’aventure plus épique. Toujours est-il que, pour cette fois, chacun avait son deux roues.
De mon côté, j’ai profité des pauses entre les étapes pour continuer à écrire et faire mes exercices. Et voilà justement l’un d’eux. L’objectif ? Décrire une photo prise récemment et encore disponible sur mon téléphone. C’est parti.
Certains vont frémir en lisant ce qui suit, alors je retarde un peu le moment.
Frémir de jalousie (j’en fais peut-être trop) ou frémir de dépit (surtout).
Il y a d’abord elle. Je la vois se mettre la main sur le front en guise de désapprobation. « Pas toi Diane ». Puis lui. Ses poils de l’avant bras se dressent, comme avec le bruit de la craie que l’on frotte sur le tableau. Et lui enfin. Sa bouche se pince et sa moue dubitative apparaît.
Il y a quelques années encore je faisais partie de ce gang. Croix de bois croix de fer, si je change je vais en enfer. Et pourtant. Me voilà passée du côté obscur de la force. Me voilà non pas seulement avec des Birkenstock aux pieds. Pire, me voilà en train de prendre une photo de mes Birkenstock aux pieds. Une toute autre dimension. Officiellement, des chaussures stylées et confortables. Officieusement, des chaussures orthopédiques. Aïe.
Mon moi d’il y a 10 ans se serait retournée sur sa chaise et étouffée avec sa chocolatine. Et pourtant. Me voilà, fière comme un paon, à tortiller mes pieds dans tous les sens pour admirer le rendu derrière ces deux lanières beiges et cette grosse semelle. Et puis je réalise. Mais oui. Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis.
Me voilà donc génie. Génie avec des Birkenstock.
Vous l’aurez compris, cette semaine, le maître mot était l’inspiration. Avec ce voyage, mon carnet de curiosités s’est bien rempli. J’ai plein idées qui me trottent dans la tête et que j’ai hâte de coucher sur le papier.
Ah au fait, puisqu’on est sur les bonnes nouvelles, on arrive bientôt aux mille premières vues de cette newsletter. C’est beau non ?
Et si vous m’aidiez à passer ce premier cap ? Vous connaissez la musique. D’ailleurs, à ce rythme là, c’est plus une simple musique, c’est un opéra en 6 actes. Bref, un like en cliquant sur le coeur juste en bas (comme le monde est bien fait), un commentaire (“ça mange pas de pain” comme disent les gens nés avant les années 2000), un partage (pas de magie noire - il suffit de transférer le lien de cette page ou le mail directement).
Je compte sur vous (non pas que je veuille vous mettre la pression) ;)
Des bisous.
Diane
On adore !
Toujours un vrai bonheur de vivre cette aventure avec toi, semaine après semaine.