Hello đ
Me voilĂ de retour et en grande forme pour une nouvelle Ă©dition de Chapitre, la newsletter qui dĂ©mystifie le fait dâĂ©crire un roman. Ici, je pars de zĂ©ro et te raconte mon parcours vers lâĂ©criture de mon premier livre. Mes apprentissages, sans filtre.
Nombre dâabonnĂ©s : 45 (merci aux petits nouveaux dâĂȘtre lĂ )
Nombre de mots au compteur : 5638
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RĂ©server un sĂ©jour dans la tiny house que jâai construite (elle est dâailleurs en vente, si tu connais qqun qui connait qqun qui peut ĂȘtre intĂ©ressĂ© - sait-on jamais)
Me contacter pour organiser une fresque du climat
Allez go đ
Programme
La petite graine
Trois pépites
Poet for hire
Direction les blouses blanches
La neige (en 400 mots différents)
Un exercice pas comme les autres
La petite graine
Avant de partir, jâai continuĂ© ma plongĂ©e dans le monde de lâĂ©criture.
Plus concrĂštement, jâai bu les paroles dâAugustin Trapenard (dans le super podcast de Pauline Laigneau), suivi un challenge dâĂ©criture (sur Traverses School), relu âUn coeur simpleâ de lâincontournable Flaubert, Ă©coutĂ© des confĂ©rences Ă lâoccasion du festival littĂ©raire âMot pour motsâ organisĂ© par Le Monde Ă la Villette, triturĂ© Rex (mon thĂ©saurus), fait de nombreux exercices.
LâĂ©criture commence Ă devenir un rĂ©flexe. Mieux, ça devient un besoin.
Hier, pendant que le dĂ©luge sâabattait sur Paris, jâai sautĂ© de ma chaise pour aller chercher mon carnet et noircir deux pages de texte (je vous partagerai certainement le rĂ©sultat dans une prochaine newsletter).
Conclusion ? La petite graine commence Ă prendre. Yiha.
Pendant cette exploration, jâai encore dĂ©couvert 3 pĂ©pites que je me devais de vous partager. Rendez-vous dans la rubrique suivante.

Trois pépites
Je crois que je commence Ă mâattacher Ă cette partie âtrois pĂ©pitesâ.
Dâune part, parce que ça me permet de mĂ©moriser des Ă©lĂ©ments que jâai trouvĂ© cools (et que ma mĂ©moire de poisson rouge mâaurait fait oublier trĂšs prochainement). Dâautre part, parce que je vous fais vivre avec moi mes dĂ©couvertes, en ne sĂ©lectionnant que le plus croustillant, ce qui peut gratouiller votre curiositĂ©. Alors, câest (re)parti.
Poet for hire
Retour Ă la version old school. Loin de Chat GPT, ChatSonic, Google Bard, Chinchilla (non on ne parle pas ici du rongeur nocturne) et autres de la clique Intelligence Artificielle. Ici, on revisite les classiques. Une machine Ă Ă©crire, quelques feuilles, de lâencre, une table minimaliste, un chapeau pour se protĂ©ger du soleil, du talent (du moins on lâespĂšre), le flegme britannique (pour sĂ»r) et le tour est jouĂ©. Une scĂšne qui mâa mise largement en joie et que je me devais de vous partager. De rien.
Direction les blouses blanches
Dans un podcast, jâai appris que Guillaume Musso (le fameux) lit des livres sur la psychiatrie pour construire ses personnages. Ăa lâaide Ă crĂ©er des profils cohĂ©rents, des rĂ©actions appropriĂ©es.
Dans la mĂȘme lignĂ©e, Harlan Coben sâinspire bien souvent de faits divers et de serials killers pour imaginer ses romans policiers (sombres Ă souhait). Et Ă un certain stade, câest Ă se demander si câest eux qui lâinspirent ou lâinverse. Quoi quâil en soit, ça mâamĂšne Ă me poser une question : dois-je me prĂ©parer Ă enfiler une blouse blanche pour pouvoir imaginer une intrigue digne de ce nom ? Je vous en dirai des nouvelles. Maman, si tu me lis, ne tâinquiĂšte pas, tout va bien se passer.
De mon cĂŽtĂ©, je file relire ce bouquin qui mâavait bouleversĂ©e il y a quelques annĂ©es. La phrase dâen bas est parlante. En traduction littĂ©rale, ça donnerait âle pouvoir des introvertis dans un monde qui ne cesse de parlerâ. Et voilĂ au passage un indice sur le profil de lâun des personnages que jâai envie de crĂ©er.
La neige (et ses 400 déclinaisons)
Il paraĂźt (câest ce que jâai lu dans le dernier magazine Les Others) quâen scot (une des quatre langues officielles de lâĂcosse), il existe plus de 400 mots pour dĂ©crire la neige.
Flindrikin (lĂ©gĂšre averse de neige), snaw-ghast (apparition de la neige), snaw grima (paysage saupoudrĂ© de neige avec dâoccasionnels patchs de sol nu). Oui, câest prĂ©cis. On ne chipote pas avec la neige chez les Ă©cossais.
Du coup, je me demande si, par le plus grand des hasards, ils ont un terme pour dĂ©signer âle joyeux bazar que câest dans les villes françaises quand trois flocons viennent se dĂ©poser sur les routesâ ? Si vous croisez quelquâun qui parle scot, nâhĂ©sitez pas Ă me partager la rĂ©ponse. TrĂšs curieuse du retour.

Un exercice pas comme les autres
La semaine derniĂšre, jâĂ©tais donc sur le vĂ©lo (et entourĂ©e de 5 copains). Pas tous sur le mĂȘme vĂ©lo, il va sans dire. Encore que. Cela aurait rendu lâaventure plus Ă©pique. Toujours est-il que, pour cette fois, chacun avait son deux roues.
De mon cĂŽtĂ©, jâai profitĂ© des pauses entre les Ă©tapes pour continuer Ă Ă©crire et faire mes exercices. Et voilĂ justement lâun dâeux. Lâobjectif ? DĂ©crire une photo prise rĂ©cemment et encore disponible sur mon tĂ©lĂ©phone. Câest parti.
Certains vont frémir en lisant ce qui suit, alors je retarde un peu le moment.
FrĂ©mir de jalousie (jâen fais peut-ĂȘtre trop) ou frĂ©mir de dĂ©pit (surtout).
Il y a dâabord elle. Je la vois se mettre la main sur le front en guise de dĂ©sapprobation. « Pas toi Diane ». Puis lui. Ses poils de lâavant bras se dressent, comme avec le bruit de la craie que lâon frotte sur le tableau. Et lui enfin. Sa bouche se pince et sa moue dubitative apparaĂźt.
Il y a quelques années encore je faisais partie de ce gang. Croix de bois croix de fer, si je change je vais en enfer. Et pourtant. Me voilà passée du cÎté obscur de la force. Me voilà non pas seulement avec des Birkenstock aux pieds. Pire, me voilà en train de prendre une photo de mes Birkenstock aux pieds. Une toute autre dimension. Officiellement, des chaussures stylées et confortables. Officieusement, des chaussures orthopédiques. Aïe.
Mon moi dâil y a 10 ans se serait retournĂ©e sur sa chaise et Ă©touffĂ©e avec sa chocolatine. Et pourtant. Me voilĂ , fiĂšre comme un paon, Ă tortiller mes pieds dans tous les sens pour admirer le rendu derriĂšre ces deux laniĂšres beiges et cette grosse semelle. Et puis je rĂ©alise. Mais oui. Il nây a que les cons qui ne changent pas dâavis.
Me voilĂ donc gĂ©nie. GĂ©nie avec des Birkenstock.Â
Vous lâaurez compris, cette semaine, le maĂźtre mot Ă©tait lâinspiration. Avec ce voyage, mon carnet de curiositĂ©s sâest bien rempli. Jâai plein idĂ©es qui me trottent dans la tĂȘte et que jâai hĂąte de coucher sur le papier.
Ah au fait, puisquâon est sur les bonnes nouvelles, on arrive bientĂŽt aux mille premiĂšres vues de cette newsletter. Câest beau non ?
Et si vous mâaidiez Ă passer ce premier cap ? Vous connaissez la musique. Dâailleurs, Ă ce rythme lĂ , câest plus une simple musique, câest un opĂ©ra en 6 actes. Bref, un like en cliquant sur le coeur juste en bas (comme le monde est bien fait), un commentaire (âça mange pas de painâ comme disent les gens nĂ©s avant les annĂ©es 2000), un partage (pas de magie noire - il suffit de transfĂ©rer le lien de cette page ou le mail directement).
Je compte sur vous (non pas que je veuille vous mettre la pression) ;)
Des bisous.
Diane
On adore !
Toujours un vrai bonheur de vivre cette aventure avec toi, semaine aprĂšs semaine.