Le tableau de Mendeleïev version storytelling
#31 - Et une sombre histoire de porte de garage.
Hello 👋
Me (re)voilà pour cette édition #31 de Chapitre (la newsletter qui démystifie l’écriture d’un livre). Ici, je te raconte mon périple vers l’écriture de mon premier roman.
On est maintenant 286 par ici ! Bienvenue aux petits nouveaux (Laurence, Caroline, Valérie, Philippe et coucou à tous les autres) 💛
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Programme
Le tableau de Mendeleïev version Storytelling
Quatre idées de cadeaux à glisser sous le sapin 🎄
Écriture : “La fu**ing porte de garage”
Le tableau de Mendeleïev version Storytelling
Je n’ai jamais eu de penchant pour la chimie, les maths ou toute matière scientifique. Pourtant, quand j’ai vu passer cette actualité, j’ai eu des étincelles dans les yeux. Voici le fameux tableau de Mendeleïev revisité en version storytelling. L’idée ? Créer une synthèse de tous les outils des auteurs-scénaristes.
Il y a notamment les “tropes” (aka les grands types d’histoires)👇
Structure : arc narratif, triangle amoureux, backstory…
Type d’intrigue : appel de l’aventure, voyage du héros, quête rédemptrice…
Profil de héros : antihéros, chevalier, équipée…
Archétypes : le scientifique fou, le gentil géant, le conteur
Méchants : le cerveau, la bête, le ripoux…
Un peu geek et en anglais mais clairement, ça vaut le détour.
Quatre idées de cadeaux à glisser sous le sapin 🎄
Pour continuer dans la lignée “magie de Noël”, voilà quelques idées de cadeaux à offrir à celles et ceux qui aiment lire/écrire :
Le carnet d’écriture Innocence : à mi-chemin entre l’élégance de la papeterie et l’artisanat japonais. De magnifiques carnets avec couverture en tissu. Le plus difficile ? Choisir le motif.
Un ex-libris gravé à votre nom (ou à celui à qui vous l'offrez) : oui, un tampon à votre image pour marquer les livres que vous avez lus, signer une lettre ou peut-être un jour… des dédicaces. Morgane Rospars imagine des designs en édition limitée (10 exemplaire chacun) ou du sur-mesure. Tous magnifiques !
Le carnet de lecture de Sophie Astrabie x Rosemood : une idée toute simple et pourtant géniale. Un joli carnet pour garder une trace de toutes ses lectures. Et en bonus ? Des contenus insolites préparés par Sophie (dictionnaire imaginaire, loto de lecture, anecdotes, etc…).
Deux livres pour celles et ceux qui veulent écrire : L’anatomie du scénario de John Truby (dont je vous parlais ici) et Ateliers d’écriture de Martin Winckler. Tous deux lus et approuvés à 100%.
Écriture : “La fu**ing porte de garage”
C’est l’histoire (un peu sombre) d’une fille qui veut juste faire un feu mais qui se mange une porte de garage pendant le processus. C’est parti.
Dehors, le déluge s’abat.
La pluie éclate sur les fenêtres, les murs, ce bout de tôle qui traîne au fond du jardin. Emmitouflée dans un plaid, je regarde derrière la baie vitrée : la fin du monde. Les 50 nuances de gris, l’orage, le vent qui fait courber les arbres. C’est pas désagréable. Pourtant, malgré cette enveloppe douce et chaude sur mes épaules, le froid me gagne. Le bout de mes doigts est congelé, mon nez rouge, mes orteils insensibles. Il est temps de faire un feu. Question de survie.
Pas de bois dans le panier. Direction la réserve, à l’extérieur.
J’appuie sur le bouton pour ouvrir la porte du garage. Elle glisse vers le haut, centimètre par centimètre. Une vieille carcasse qui se déplie. C’est trop lent à mon goût. Je l’arrête à mi-chemin, pose en vitesse un K-way sur ma tête, glisse mes pieds dans des sabots taille enfant, me faufile sous la porte et sors. Deux pas jusqu’au cabanon, je dégouline déjà. Une averse localisée s’acharne pile sur moi. J’attrape du petit bois, des buches et me charge les bras autant que possible. Je fais volte-face, saute, cours, vole sur cette distance de liliputien qui me sépare de la chaleur de la maison. Au milieu de mon élan, la porte, arrêtée à hauteur d’yeux (par mes soins qui plus est). Je m’explose dessus. De plein fouet. Stoppée net. Le choc est tel que la pluie est en suspens pendant quelques secondes.
La porte ne moufte pas. Pas un tremblement. Rien.
De mon côté, je vacille en arrière, lâche un juron, sens mon arcade gauche qui rougit de honte. Force est de constater que ma mémoire a une durée qui se limite à trois secondes. Le temps d’un aller-retour d’un pas et demi. Un poisson dans son bocal, version humaine. À 31 ans. Et vu le nombre de neurones qui ont du rendre l’âme sous le choc, peut-être deux secondes à partir de maintenant.
Je me courbe, passe sous cette satanée porte, rentre dans le garage. Avant de traverser pour aller côté salon, j’appuie sur le bouton pour refermer la porte coulissante et la regarde oeuvrer d’un oeil accusateur. Je me fais la promesse de ne pas me faire avoir deux fois à ce jeu mesquin. Mais qui sait, peut-être que cette promesse ne tiendra que quelques secondes. L’avenir nous le dira.
Clap de fin de cette édition #31.
Au fait, j’ai réalisé que cela fait déjà plus de 6 mois que je vous écris. Verdict ? Toujours un plaisir d’avoir ce rendez-vous chaque mardi, de vous voir de plus en plus nombreux. Et d’ailleurs, cap vers les 300 abonnés. Pour me donner un coup de pouce, vous connaissez la chanson (un like, un commentaire, un partage).
Sur ce, à mardi prochain.
Des bisous.
Diane
🤣🤣🤣🤣 ton histoire m’a fait trop rire !!! J’espère que tu avais de la glace pour ton arcade (histoire de rester dans une ambiance chaud/froid). Comme dis Vivi, on est tout passé par là 😅. Pour ma part c’était une sombre histoire de portable … et d’un panneau de signalisation 🤦🏼♀️😳😂
😂😂😂 Mais que c’est drooooole!!!! Je pense qu’on s’est tous retrouvé dans une situation semblable où on se sent bien seul au moins une fois dans sa vie 😅 Et ce que tu racontes comme ressenti, c’est exactement ce qu’on est amené à ressentir sur le moment 😂 Bref comme d’habitude, on s’y voit!!