Parlons du Tsundoku
#33 - Ou cette manie d’acquérir en continu de nouveaux livres… sans les lire.
Hello 👋
Pour cette année 2024, je vous souhaite de vous épanouir et surtout… de ne pas trop suivre les conseils (explications plus bas). De mon côté, me voilà de retour, surmotivée pour cette édition #33 de Chapitre. Ici, je raconte (toujours) mon périple vers l’écriture de mon premier roman. Objectif : terminer l’écriture et la réécriture en 2024.
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Programme
Parlons du Tsundoku (du quoi ?)
La plus belle librairie du monde
Écriture : “La baignade du 31”
Petit bonus pour les amateurs de galettes des rois
Parlons du Tsundoku (du quoi ?)
Non, ce n’est pas une déclinaison du sudoku (mais avec des lettres). Ce concept japonais fait référence à la manie d’acquérir en continu de nouveaux livres… Sans forcément les lire. Un genre de “bibliomanie” si on devait traduire le mot. Et il paraîtrait que certains sont des pros en la matière :
George Lucas aurait 27 000 livres dans sa bibliothèque
Umberto Eco avait 50 000 ouvrages (je vous en parlais ici)
Karl Lagarfeld en avait plus de 300 000
Plus que de s’en servir comme d’un marqueur social (bibliothèque is the new cool), selon Nassim Nicholas Taleb (écrivain et statisticien) ce serait surtout un super instrument de recherche. Cette bibliothèque permettrait de mettre la main facilement sur le livre dont on a besoin, l’ouvrage qui nous inspire. Pour lui, “une bibliothèque devrait inclure plus de livres que l’on n’a jamais ouverts que de livres que l’on a lus”.
C’est ce qu’il appelle l’anti-bibliothèque. D’ailleurs…
Ce concept vous fait penser à quelqu’un ? Partagez-lui cette édition 👇
La plus belle librairie du monde
Puisque l’on parle de livres... Voilà une info qui devrait vous plaire (et peut-être vous inspirer un prochain voyage). Pour Noël, je suis partie à Porto. Or dans le centre historique, il y a la librairie Lello, que certains considèrent comme la plus belle du monde. Vous me connaissez, j’y suis passée. Verdict ? Magnifique. Elle aurait d’ailleurs inspiré JK Rowling pour des décors de Harry Potter. Bref, j’aurais pu y rester des heures mais après, je suis partie vadrouiller dans la ville.
Très curieuse de découvrir de nouvelles adresses. Vous avez visité des librairies / bibliothèques qui valent le coup d’oeil ? Dîtes-moi tout en commentaire 👇
Écriture : “La baignade du 31”
C’est l’histoire d’une fille qui balance une idée à la con à ses copains et se retrouve à devoir suivre cette idée, parce qu’elle a trouvé un public. C’est parti.
Petite, sa maman lui disait de tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Elle trouvait que c’était long. Et bizarre. Mais surtout très long. Au moins sept fois de trop. Surtout que ça ne lui a été d’aucune utilité pour la suite. Ni pour savoir nouer correctement un nœud avec la queue d’une cerise, pourtant essentiel. Ni pour entortiller sa langue en forme de huit, incontournable. Ni pour cette première galoche à l’école, passage obligé.
Pourtant, en ce trente-et-un décembre, elle se dit que finalement, ce n’était pas si bête comme conseil. Si elle l’avait appliqué, elle ne serait pas là, sur cette plage où le vent souffle à en devenir sourd et où la température avoisine celle du congélateur, sur le point de jeter ses vêtements sur le sable pour aller se baigner.
“Et prenez un maillot de bain pour les plus courageux”
C’est le message qu’elle avait envoyé sur le groupe WhatsApp avec ses amis. Sans que personne ne la sollicite. Au milieu d’une conversation qui n’avait rien à voir. Des pouces, des coeurs, des émojis. Une blague passée presque inaperçue. Sauf que cinq jours plus tard, au beau milieu d’un sujet d’organisation, et au lieu de tourner son téléphone sept fois dans sa poche avant de se lancer, elle en avait remis une couche. Et cette fois-ci, ce n’est pas passé inaperçu.
À quelques heures du passage à la nouvelle année, force est de constater que son appel à trouvé un écho.
La voilà entourée de six amis qui, comme elle, ne sont visiblement pas coloriés jusqu’au bord. Le top départ est lancé. Cris de phoques, gémissements, hululements, le troupeau se rue au ralenti sur les cailloux aiguisés qui le séparent des vagues. Un premier comparse est à l’eau. Les autres ne tardent pas à suivre. Deux. Trois. Tous. Victoire. Les voilà avec la chair de poule jusqu’aux ongles de pieds, les cheveux gelés, mais le torse bombé et le sourire figé au visage.
Alors elle se dit que ce n’est pas si mal de se faire embarquer dans ses propres idées saugrenues. Et de ne pas toujours suivre les conseils.
Clap de fin de cette édition #33.
Il est temps de vous l’avouer, j’ai fait un vrai break sur l’écriture ces derniers jours. La crève, les moments en famille, le besoin de couper. Du coup, le roman est resté au point mort. Mais me voilà ressourcée pour attaquer la suite à fond. En attendant, si vous avez aimé cette édition, comme d’hab : un like, un commentaire, un partage. À vot’ bon coeur 💛
Des bisous.
Diane
PS : Certains créatifs (de génie) ont créé Galette Slicer. L’idée ? Une application pour aider les gens qui, comme moi, n’ont aucun talent pour la découpe équitable de galette des rois. Et plus concrètement ? C’est une appli qui t’aide à découper la galette, que vous soyez 2 (là généralement je m’en sors) ou 7 (là c’est un désastre) 😘
Coucou ! Une très belle bibliothèque aussi que j’ai visitée est celle de l’université de Dublin 😊