Hello 👋
Me (re)voilà pour cette édition #23 de Chapitre (la newsletter qui démystifie l’écriture d’un livre). Ici, je te raconte mon périple vers l’écriture de mon premier roman.
On est déjà 230 par ici. Bienvenue aux petits nouveaux (Francis, Joelle, Carole, Amélie, Jessica et tous les autres 💛)
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Programme
Les personnages de Orgueil et préjugés
Coup de projecteur spécial autrices
Ecriture ✒ : “Le date Tinder au nez magique’
Les ficelles entre les personnages
Orgueil et préjugés, c’est le roman mythique de Jane Austen.
Paru en 1818, il fait partie des incontournables à avoir dans sa bibliothèque. Pourtant, ce n’est pas le plus évident. Pas le plus grand public. Et pour cause, rien que pour les personnages, j’en compte plus d’une quinzaine. Il y a de quoi s’y perdre. Sauf que voilà sur quoi je suis tombée en faisant quelques recherches 👇
Un schéma pour résumer tous les liens entre les personnages. Simple, parlant, efficace. Pour mon roman, je vais m’en inspirer (bien que l’histoire soit plus simple puisqu’elle tournera autour d’à peu près 3 personnages).
Coup de projecteur spécial autrices
Il y a quelques jours, je parlais du programme de français au lycée avec des proches. Pour être plus précise, j’évoquais un point qui me chagrine : ça manque de nanas. Et donc de rôles modèles. Et pour cause, à l’école on étudie plutôt la littérature contemporaine. Or à l’époque, être “autrice” relevait presque de la science fiction (j’en parle ici). Il est temps de corriger ça. Pour y remédier, je me base sur un format créé par le compte Instagram “ecritsdefemme”.
Si tu as aimé 👇
Victor Hugo, tu vas aimer Marceline Desbordes-Valmore
André Breton, tu vas aimer Marianne Van Hirtum
Aimé Césaire, tu vas aimer Suzane Roussi-Césaire (oui c’est sa femme)
Charles Perrault, tu vas aimer Marie Catherine d’Aulnoy
Et pour une version plus moderne, si tu as aimé 👇
Guillaume Musso, tu vas aimer Dolores Redondo
Franck Thillier, tu vas aimer Lisa Gardner
Marc Levy, tu vas aimer Melissa Da Costa
Gilles Legardinier, tu vas aimer Virginie Grimaldi
PS : Ce n’est pas une science exacte (sous-entendu ne venez pas me gronder si vous n’avez pas aimé la recommandation), mais c’est basé sur le genre littéraire. Pour la première partie, cela tient aussi compte de l’époque et des courants auxquels ces auteurs et autrices adhéraient.
Écriture : “Le date Tinder au nez magique”
C’est l’histoire d’une fille en rendez-vous Tinder, qui se retrouve en face d’un mec très bien qui fait pourtant quelque chose d’étrange, un mec qui semble avoir un nez magique. C’est parti.
Il arrive. “Il”, c’est son “date” Tinder. Paul. À première vue, un mec normal. Une démarche sympa. Un peu chaloupée, un peu assurée aussi, mais pas trop. Mieux en vrai qu’en photo, c’est un bon point. Elle espère qu’il se dira la même chose. Il scanne le café du regard pour la trouver. Elle fait semblant de ne pas le voir, pour gagner quelques secondes, pour avoir le temps de l’observer encore un peu.
Le voilà. Enfin, voilà ses pieds. Elle lève la tête. Il lui sourit, s’assoit.
Première impression validée.
Déjà 20 minutes qu’ils échangent. Ils ont refait le monde sans passer par la case “tu fais quoi dans la vie ?”, “tu travailles dans quoi ?”, “t’es partie où en voyage récemment ?”. Non, ils ont plongé directement dans des débats plus profonds. Chocolat noir ou blanc, bière ou gin to, foot ou rugby, plage ou montagne, livre ou BD. Bref, des choses de la plus haute importance. Et pour l’instant, c’est un sans faute. Les cafés ont d’ailleurs depuis longtemps refroidi dans leur tasse.
Deuxième impression validée.
Alors qu’ils poursuivent la discussion, il déconnecte. D’un coup. Il n’écoute plus. Un pli se dessine à l’angle de son oeil gauche. Une ligne légère mais visible. Il ne dit rien mais ça prend maintenant toute la place. Comme un éléphant qui serait venu s’asseoir entre eux deux, au milieu de cette table de bistro.
- Quelque chose ne va pas ?
- Si si, je viens de voir l’heure et j’avais oublié. Je vais juste devoir prendre un appel rapide à un moment.
Et voilà, trop beau le truc. Le coup du téléphone. La bonne vieille méthode. C’est sûr, il a une femme, des enfants, une bague de mariage qu’il va sortir de sa poche, un travail au bout du monde, une maladie incurable qui ne lui laisse que quelques semaines. Ou tout ça d’un coup. Il poursuit : “j’attends juste des nouvelles de ma mère, elle sort d’une intervention médicale. C’est pour m’assurer que tout va bien.”
Une minute plus tard, son téléphone sonne. Sur l’écran, “maman” s’affiche. Il fait un regard penaud et tente de décrocher. Son doigt glisse sur l’écran. Rien. Rebelote. Rien. Détresse. Son iPhone a décidé de faire sa propre vie. Il le verrouille, le déverrouille. Toujours rien. Perdu pour perdu, il lui tend le maudit téléphone pour voir si avec son doigt à elle, ça fonctionne. Elle joue le jeu, rien. Et puis il hésite. Tant pis. Il prend son téléphone, l’approche de son visage, encore un peu et le déverrouille avec le bout de son nez. Oui, il le déverrouille avec le bout de son nez.
Elle ne sait plus quoi penser.
Troisième impression : “Ah !”.
Clap de fin de cette édition #23.
Au fait, avant de partir, une mini question par curiosité.
En attendant, encore un grand merci d’être par ici. Comme d’habitude, si vous avez aimé, pensez à laisser un like, un commentaire, ou simplement à partager cette newsletter autour de vous.
Sur ce, à mardi prochain.
Des bisous.
Diane
J’aurais bien voulu savoir comment s’est fini ce date 😅!
Je plaide coupable d’avoir déjà déverrouillé mon téléphone comme ça quand mes mains étaient mouillées (🙀)