Écrire sa légende
#44- Ou quand le storytelling va plus loin que le roman
Hello 👋
Me revoilà pour l’édition #44 de Chapitre (la newsletter où je te raconte les coulisses de l’écriture de mon 1er roman et mes apprentissages en cours de route). Objectif : terminer écriture et réécriture en 2024.
On est maintenant 474 par ici ! Bienvenue aux plus de 50 nouveaux depuis la semaine dernière (Odile, Sarah, Julie, Mathilde, Valérie, Xavier et tous les autres ) 💛
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Programme
Ils ont créé leur propre légende
Trois pépites à découvrir
Le défi 1000 mots par jour : the end 🌟
Ils ont créé leur propre légende
Je ne vous apprends rien, les écrivains savent inventer des histoires. Enfin, en tout cas, c’est l’idée. Et justement, ils le font dans les pages de leurs livres, mais pas que. Certains ont aussi réussi à créer une légende autour de leur parcours.
Zoom sur ces deux anecdotes qui le prouvent 👇
Jack Kerouac (auteur de 𝑆𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑅𝑜𝑢𝑡𝑒) raconte qu’il a écrit ce roman en 3 semaines.
"Du 2 au 22 avril 1951, j'ai écrit 125 000 mots d'un roman complet, une moyenne de 6 000 mots par jour, 12 000 le premier, 15 000 le dernier. J'ai raconté toute la route à présent. Je suis allé vite parce que la route va vite… écrit tout le truc sur un rouleau de papier de 36 mètres de long. Je l'ai passé dans la machine à écrire et en fait pas de paragraphes… Je l'ai déroulé sur le plancher et il ressemble à la route."
Sauf que… C’est une légende. Et pour la réalité ? Il a travaillé à son ouvrage de 1948 à 1957 (donc presque 10 ans). Un chouilla plus long du coup.
Et une deuxième anecdote pour la route 👇
Roman Kacew a vécu mille vies. Diplomate, scénariste, aviateur, résistant… Quand il démarre celle d’écrivain, il choisit de le faire sous un pseudonyme : Romain Gary. Il obtient le prix Goncourt en 1956 pour son roman Les Racines du ciel.
Et puis en l’espace de quelques années, sa renommée chute. Il est temps pour lui de se réinventer. Au même moment, un nouvel auteur cartonne : Émile Ajar. Il s’est notamment fait connaître avec son ouvrage Gros-Câlin, puis obtient le prix Goncourt en 1975 pour La Vie devant soi.
Sauf que… Emile Ajar et Romain Gary sont en fait une seule et même personne. Et le plus beau dans tout ça ? Les règles du Goncourt expliquent qu’il est possible de l’obtenir une seule fois dans une vie. Mais ça, c’était avant Romain Gary. Bien joué !
Trois pépites à découvrir
Et hop, quelques nouvelles trouvailles que je me devais de vous partager 👇
L’IA comme on l’aime : on parlait récemment de l’Intelligence Artificielle et de son impact sur le domaine littéraire. Elle permet aussi de belles choses créatives. La preuve avec cette bibliothèque fictive imaginée au coeur d’un arbre majestueux.
De l’art pas comme les autres : cet artiste londonien utilise une machine à écrire (une Underwood No. 5 de 1920) pour dessiner des paysages, monuments, portraits. Donc avec des lettres et des ponctuations. Le résultat ? Magique !
“Le saviez-vous?” : de 1912 à 1948, les JO comprenaient des épreuves d’art et de littérature. L’idée ? Unir les muscles et l’esprit et profiter de ce grand évènement pour donner de la visibilité aux écrivains. Verdict ? Un échec. Le concours a été arrêté. Un livre retrace l’histoire de ce projet trop vite tombé aux oubliettes.
Le défi 1000 mots par jour : the end 🌟
Comme promis, voilà un récap de ce défi.
Pour rappel, l’idée était d’écrire 1000 mots par jour pendant tout le mois d’avril.
Verdict ? Ça a été intense. Et pas toujours facile. Pour être honnête, il y a des jours où je n’ai pas avancé d’une ligne. Et d’autres où au contraire, j’ai écrit 3000 mots d’un coup. Il y a des fois où je me suis réveillée au milieu de la nuit pour noter une phrase, d’autres où je n’avais pas du tout la tête à ça.
Ma conclusion ? Pour l’instant, j’écris encore beaucoup à l’instinct, à l’émotion. L’idée mûrit dans ma tête et à un moment, je sens qu’il est temps de la retranscrire. Une méthode agréable mais pas forcément la plus efficace. L’objectif de mes prochaines semaines sera de mieux cadrer les phases d’écriture.
J’ai actuellement 45 000 mots. Ça avance.
Je pense que le roman final fera autour de 80 ou 90 000 mots.
Clap de fin de cette édition #44.
Merci à tous de me lire, de soutenir Chapitre, de parler de cette newsletter autour de vous. D’ailleurs, si vous avez des retours ou suggestions, rendez-vous en commentaires. Je serai ravie de vous lire et de vous répondre.
Sur ce, des bisous et à mardi prochain,
PS : J’ai récemment découvert la plume de Cécile Coulon (autrice de romans et recueils de poésie) avec son roman Seule en sa demeure. Feedback par ici :)
Mais quel pic de succès dis-donc ! Bientôt le cap des 500 🔥